S. Martin : « Ricardo a laissé un souvenir impérissable, le mot qui revient pour lui c’est gentleman »
Nouveaux morceaux de la conférence de presse, donnée hier au Haillan, pour introniser Ricardo Gomes, de retour aux Girondins, comme manager général des Marine et Blanc. Ici, on vous retranscrit le passage où Stéphane Martin, président du FCGB, se livre sur l’apport humain du brésilien, revenant au club où il a été adoré en interne :
« Je n’étais pas là lors de son premier passage (2005-07, NDLR), mais Ricardo a laissé un souvenir impérissable dans le club. Et le mot qui revient en boucle, quand on parle de lui, c’est ‘gentleman’. Donc le choix de lui proposer le poste est venu assez naturellement. Aussi, et comme Ricardo l’a souligné lui-même, revenir ici c’est retrouver des personnes avec qui il a travaillé il y a 13 ans. Et ça, c’est important dans le travail au quotidien et dans l’articulation du travail entre les différentes composantes du club : formation, direction sportive, coaching. On a besoin de cohésion et de bonne entente.
Je crois que le plus important c’est que lui voulait revenir et quand on a parlé avec lui il n’y a pas eu besoin de venir le kidnapper au Brésil pour le convaincre, alors qu’il avait un bon job dans un grand club brésilien (directeur sportif de Santos, NDLR), donc ça je crois qu’il faut le souligner : il avait très envie de revenir. C’est une bonne base, d’autant qu’il était parti sur des succès, pas sur un échec. Parfois, des retours peuvent être motivés par un sentiment de revanche, mais ce n’est pas du tout son cas. Je crois même qu’en plus de ses excellents résultats il avait planté les graines de nos succès suivants, avec les arrivées de joueurs comme Fernando, Henrique, Wendel, que personne ne connaissait en Europe. Moi, je suis convaincu que la clé du succès c’est la bonne entente entre tout le monde, les respect, l’estime ; et à partir de là… quelle que soit l’organisation mise en place et le job de chacun, les chances de succès sont élevées. Même si, malgré de bonnes bases, avec l’incertitude du sport, on ne sait jamais… »