Dalibor Lacina, agent de Michael Krmenčík, retrace l’échec de la venue à Bordeaux du joueur de Plzeň
Son nom avait circulé – et même un peu plus que ça… –, fin août, pour être la recrue des Girondins de Bordeaux en attaque, mais finalement le grand tchèque Michael Krmenčík (25 ans), joueur international du Viktoria Plzeň, n’était pas venu, et cela notamment car son profil ne plaisait pas à tout le monde, ni la somme à débourser pour le recruter.
Dalibor Lacina, agent de Krmenčík, continue d’ailleurs de regretter ce non-départ et d’expliquer que Bordeaux était prêt à réaliser un transfert record pour le football tchèque afin d’enrôler le joueur dont il gère les intérêts. C’est ce qu’il réaffirme en tout cas à la presse locale :
« Il s’agissait de la deuxième offre (7.5M€ + des bonus pouvant faire monter le deal à 9M€) la plus élevée jamais reçue par un club tchèque, derrière celle de Dortmund pour Tomáš Rosický en 2001. (…) Nous avons accepté de rester pour nous qualifier pour la Ligue des Champions, mais nous avions eu un accord avec le Viktoria. Il y avait eu une convention sur le montant que le club avait promis d’accepter pour libérer le joueur. Mais je ne veux pas le révéler, car la situation recommencera au prochain mercato. Le football est une affaire d’opportunité, et on ne sait jamais si le club qui avait besoin de cet attaquant à ce moment-là reviendra six mois après… Le dossier de Michael a été très complexe, entre les histoires du propriétaire actuel du club, et puis celles des nouveaux propriétaires américains, celles avec l’ancien entraîneur Gustavo Poyet et avec Thierry Henry, qui devait le remplacer. Bien sûr, nous étions en contacts avec le directeur sportif du club, Ulrich Ramé. Michael aurait été aidé, pour l’acclimatation, par Jaroslav Plašil, qui évolue au sein de l’équipe de Bordeaux. Mais cela ne s’est pas fait. »
Du côté des Girondins, espérons que le choix du danois Andres Cornelius (25 ans, prêté avec option d’achat par Bergame) soit concluant.