Pour L’Équipe, la non-venue de Thierry Henry à Bordeaux est aussi causée par trop de pouvoirs demandés
A présent entraîneur adjoint principal (il était ‘second adjoint’ avant cela) de la sélection de Belgique, Thierry Henry aurait pu, on s’en souvient bien, devenir le nouvel entraîneur des Girondins de Bordeaux, comme voulu par M6 mais un peu moins par GACP.
Le journal L’Équipe explique cependant, comme pour nuancer (ou confirmer selon les avis de chacun…) certaines critiques faisant porter le chapeau aux repreneurs américains et à leur réseau de conseillers, qu’Henry demandait beaucoup (trop ?) de pouvoir(s). L’ancien grand buteur des Bleus et d’Arsenal voulait ainsi « contrôler la politique sportive de l’équipe première jusqu’au centre de formation », mais aussi « cinq recrues avant la fin du mercato », plus le fait d’inclure dans son contrat « un droit de veto concernant tous les mouvements en matière de transferts ».
Beaucoup de pouvoirs, donc… voire trop, surtout pour un novice comme entraîneur principal. On pourrait donc comprendre que les dirigeants, actuels et futurs, du club au scapulaire, n’aient pas eu le même avis quant à l’accord de tous ces droits à Henry. Ce qui aurait finalement fait capoter les négociations, assez loin du seul argument financier pourtant évoqué officiellement par Joseph DaGrosa dans la presse.