Du côté de Raon, on ne digère pas
Déjà, l’an dernier, la qualification de Bordeaux sur le terrain de Raon l’Etape (2-2, 5 t.a.b à 3) lors des 8èmes de finale de la Coupe de France avait laissé bien de regrets aux amateurs lorrains, qui avaient mené lors des prolongations jusqu’à la 116ème minute. Cette fois, c’est dans le temps réglementaire, mais toujours en fin de match et dans la douleur, que Bordeaux est reparti vainqueur (2-1) du stade Paul Gasser. Mais les regrets des locaux sont encore présents et transparaissent assez nettement dans cet article de Vosges Matin qui recense tous les points sensibles, sur et en dehors du terrain, de ce 32ème de finale qui n’a pas permis aux Raonnais de prendre la revanche espérée.
Les Girondins et leurs supporters se voient, respectivement, reprocher, de ne (peut-être) pas avoir laissé leur part de la recette billetterie au club de CFA (comme le veut la « coutume ») et d’avoir allumé des fumigènes dans la zone où ils étaient groupés. Présent au stade en « parcage », G33 confirme que des fumigènes, au nombre de 3, ont bien été allumés au coup d’envoi et sur les deux buts inscrit par les Bordelais. Mais aucun incident n’a été à déplorer suite à leur utilisation, interdite cependant dans les stades.
Vosges Matin revient aussi sur deux importants faits de match : le penalty accordé à Bordeaux, sur lequel Henri Saivet a ouvert le score au quart d’heure de jeu, qui était assez litigieux puisque la faute (indiscutable) commise sur Abdou Traoré l’est plus ou moins sur la ligne d’entrée des 16 mètres 50; et le but de la victoire des Girondins sur lequel le gardien de l’USR Romain Lambay affirme que le frappe de David Bellion à l 87ème minute n’aurait jamais fait mouche sans la déviation malheureuse de son défenseur Adoulaye Ba.
« Non. Bellion avait raté sa reprise et je m’apprêtais à me saisir du ballon quand Abdou l’a dévié dans les filets. Il ne l’a pas fait exprès, cela arrive »