Gus Poyet : « Le même jour dans Sud Ouest et L’Équipe un dirigeant a dit des choses pas vraies sur moi »
Réglant, encore une fois, ses comptes dans les médias avec le club des Girondins de Bordeaux et, surtout, la direction actuelle qui l’a renvoyé, l’ex entraîneur du FCGB, Gustavo Poyet, réexplique à BeIN Sports le concours de circonstances de sa venue, fin janvier. Il revient ensuite sur sa fameuse conf’ de presse qui a fait éclater au grand jour les divisions internes au FCGB, bien avant le départ de Gaëtan Laborde à Montpellier.
« Ceux qui me font venir, ce sont les Américains. Au départ, je n’avais pas de contacts avec eux, mais ils m’ont proposé, alors que le club négociait pour faire venir un autre entraîneur que moi. Donc Monsieur de Tavernost accepte, je viens à Paris le rencontrer et il décide de me mettre en poste, avec une équipe qui était environ 15ème de Ligue 1, en situation difficile. Après, ma relation, elle était avec Monsieur de Tavernost, car les Américains ne sont même pas là, pas encore dans le club… Mais bon, Monsieur de Tavernost non plus, on ne peut pas dire qu’il est là, il n’est jamais à Bordeaux. Donc je parlais avec le président et le directeur général.
(…) Comment j’étais avant ma conférence de presse ? J’étais tranquille, il ne faut pas croire (rire)… Personne ne savait ce que j’allais dire. Si j’ai pensé aux conséquences ? Moi, dans ma vie, je continue toujours à suivre mon instinct, donc je n’ai pas de problèmes avec ça. Mais il faut faire attention à quelque chose, car peut-être que vous vous me connaissez bien mais les téléspectateurs ne me connaissent pas : moi, j’ai la possibilité de dire ce que j’ai dit, ma situation personnelle me permet de dire la vérité, comme ça. Beaucoup de monde ne le peut pas. Souvent, les gens au-dessus de toi, quand ils te disent quelque chose dans le travail, tu dois le faire. Mais moi je prends la décision de dire au monde ce qu’il s’est passé, en tout cas le dernier élément. Mais je n’ai pas besoin de plus parler dans les prochains mois, sinon je vous appelle et je viens en dire un peu plus.
(…) Dans ma conférence de presse, j’ai juste réclamé du respect et du professionnalisme. C’est tout. Facile. Mais quelqu’un m’a tué par derrière… Et il faut aller à fin juillet pour ça. Le même jour, dans Sud Ouest et L’Équipe, un dirigeant bordelais a dit des choses sur moi qui n’étaient pas vraies. Qui ça ? Mais un dirigeant bordelais ! Après, est-ce que L’Équipe va dire qui ? Demandez le leur ! Parce que dans ce que le dirigeant leur dit, il y a des choses vraies, mais confidentielles. 2 personnes étaient au courant, peut-être 3. Mais le troisième, je ne sais pas. Moi, en tout cas, je n’y étais pas. Mais ce dont je parle là, c’est de personnes vraiment importantes dans le club, au top, qui parlent dans le dos de l’entraîneur pour donner des informations à la presse. Par derrière. Pour essayer de le tuer. Ça, c’est pas professionnel. Clairement pas. Et si vous me dites que ça se passe tout le temps dans le football, très bien, mais ce n’est pas pour moi. Moi je n’aime pas ce football, cette partie-là, donc je préfère ne pas travailler avec ces gens-là, c’est clair. Maintenant, réécoutez ma conférence de presse : je demande des explications, et jamais personne ne m’en a données. Ils ont décidé de me mettre à pied, parce qu’ils ne peuvent pas me donner des explications. Pourtant, cet été, le club n’a rien fait du tout pour préparer la saison, et ça tombe sur l’entraîneur. Mais ce n’était pas moi… »