Riolo : « Qui est assez fort pour analyser le jeu girondin ? »
Dans le dernier billet « Ligue 1 » de son blog, daté du 3 janvier dernier et intitulé « Sainté et Bordeaux, l’Europe en boulet… », Daniel Riolo livre une analyse comparative intéressante (à lire en intégralité ICI) des clubs de Saint-Étienne et de Bordeaux :
« Voilà plusieurs saisons maintenant que je range ces deux clubs dans une catégorie que j’appelle sans ironie, ni mauvais esprit, celle des seconds couteaux. Cela signifie que ces deux clubs viennent derrière ceux qui annoncent vouloir accéder à la Ligue des champions. Cette compétition semble, en effet, trop grande pour Stéphanois et Bordelais.(…)
On nous reproche souvent de ne pas parler de Bordeaux. De ne pas assez regarder les matches, de ne pas faire la bonne analyse. Soit, mais quelle serait la bonne ? Qui est assez fort pour analyser le jeu girondin ? Médiocre en début de saison, Bordeaux est tout près de la zone rouge. Certains parlent même d’un Bordeaux qui va jouer le maintien. Ridicules en Europe, et insultés par Triaud puis par Gillot, les joueurs se bougent enfin. Un redressement sidérant qui les pousse à la 4e place ! Pour les experts, quel est le meilleur match de Bordeaux ? Franchement impossible à dire. Allez je tente, celui à Lorient (3/3). Bordeaux, c’est Diabaté. Capable de beaux gestes et de cagades folles. Que vaut Bordeaux ? On ne sait pas. Où va Bordeaux ? On ne sait pas. C’est 4e comme ça pourrait être 8e ou 12e. Où sera Bordeaux au final ? On ne sait pas. Que veux faire le club ? On ne sait pas. On ne sait rien ou très peu sur Bordeaux… »
A la lecture de ces lignes, et bien que le discours ne soit pas élogieux (il n’a d’ailleurs pas à l’être), on note quand même un changement dans la façon, plus nuancée, de considérer Bordeaux par rapport à ses analyses écrites, ses déclarations radios et ses tweets d’il y a encore quelques semaines.
Peut-être que l’intervention de deux de nos membres dans l’After du 18 décembre dernier suite à notre article contre le traitement médiatique des Girondins n’a pas été vaine… Certains des termes et certaines des expressions employés lors du débat radio sont d’ailleurs repris par Riolo dans son article.