Éric Bedouet : « On devra bien contrôler le match, même si à certains moments on sera moins bien »
Durant sa conf’ d’avant Bordeaux – Lille (tout à l’heure, 7ème journée de Ligue 1), l’entraîneur et préparateur physique des Girondins, Éric Bedouet, a donné tous ses ressentis liés à ce choc contre l’actuel dauphin du Paris Saint-Germain.
« Lille, c’est une équipe qui est en pleine possession de ses moyens, qui est euphorique, 2ème de Ligue 1 ; et surtout qui a vécu une saison dernière très, très dure. Ils ont compris qu’ils pouvaient descendre en deuxième division et ils ont fait tout ce qu’il fallait pour remédier à ça, et là ils sont sur une phase très forte et très élevée, donc on sait que ce match se jouera à peu de choses. Je ne sais pas si on aura beaucoup de difficultés ou moins, on verra comment ça va se dérouler, mais en tout cas il faudra faire attention, parce qu’on devra bien contrôler le match, même si par moments on sera moins bien, c’est possible. Et c’est justement pour ça qu’il faudra être dans le contrôle du match, sans montrer trop de problèmes, éviter les mauvais placements… (…) Le principal danger ? Cela se jouera peut-être sur les côtés, oui, mais comme je l’ai dit il faudra bien contrôler le match, les moments forts et les faibles, sans montrer de failles, que toute l’équipe soit costaud derrière, et pas juste quatre défenseurs, car c’est une question d’équilibre, d’homogénéité.
Des fois on va subir, car on ne peut pas toujours dominer, mais ça ce n’est pas un problème. Subir ne me gêne pas, mais il y a une façon intelligente de le faire, surtout que vu les joueurs offensifs qu’on a on peut faire mal à beaucoup d’équipes. Alors jouons sur ça, sans montrer de faiblesses, sans afficher dans les passes qu’on est tendus, apeurés. On n’a pas à faire ça, non, il faut jouer, même si c’est facile à dire pour moi. Mais pas facile pour les joueurs… La pression ? Oui, un petit peu, mais on sait qu’il nous faut une série pour sortir du bas de tableau et être beaucoup plus tranquille et serein. Cependant, on fait aussi des choses bien, comme à Guingamp, où ce n’est jamais facile de gagner, car ça ne l’est jamais à l’extérieur tout court, surtout après avoir joué en Europe juste avant. »