Éric Bedouet : « Reims, on n’y a pas beaucoup réussi, mais c’est l’occasion de changer ça »
Hormis ses points collectifs (turnover) et individuels sur plusieurs joueurs de l’effectif jouant peu ou pas, l’entraîneur des Girondins de Bordeaux, Éric Bedouet, a abordé d’autres thèmes dans sa conférence de presse d’avant Reims – Bordeaux (J 8 de Ligue 1, ce soir).
Voici notamment l’avis du coach et préparateur physique du FCGB sur le club champenois et l’équipe rémoise :
« On va se retrouver face à une équipe qui vient de perdre à Paris et qui, un peu comme Nîmes, est sur une dynamique de résultats et de jeu, surtout chez elle, donc ils savent qu’ils devront prendre des points à un moment donné et il ne va pas falloir leur faire de cadeau. Pour se maintenir, ils savent qu’ils doivent prendre des points à la maison, donc pour nous ce sera difficile, dans on ne s’attend à rien du tout sauf au fait que ce sera dur, dans la continuité de tous nos matches. Reims, en plus, on n’y a pas beaucoup réussi… Mais c’est l’occasion de changer ça. Les résultats sont là pour être changés. C’est comme pour Marseille chez nous, même si c’est différent… Mais à Reims on a des difficultés, je ne sais pas pourquoi. Le hasard peut-être ? Car souvent ça se joue à rien.
Le jeu de Reims ? Ils jouent en 4-4-2 ou 4-2-3-1, mais c’est surtout une équipe vaillante, construite dans une Ligue 2 qui est difficile, très difficile, donc c’est un peu comme Nîmes : une équipé dure à manœuvrer, avec des joueurs ayant beaucoup de dynamisme, qui allie des joueurs jeunes et plus âgés. Un élément comme Marvin Martin, qui jouait à un haut niveau il y a quelques années, leur amène de l’expérience, donc on s’attend à ce que ce soit dur, comme tout le championnat, car aucune équipe n’est faible et que peu survolent, donc ça se joue à pas grand-chose à chaque fois. Reims, c’est vraiment une équipe très généreuse, alors que des fois, sans dire que ça calcule toujours, ça joue moins à fond. Mais pas eux, ou pas beaucoup. Ils sont agréables à voir jouer, jouent vite vers l’avant dès qu’ils le peuvent, donc à nous de bien maîtriser quand on n’a pas le ballon et de ne pas le perdre trop vite quand on l’a. »