Igor Lewczuk vante la France, la Ligue 1 et Bordeaux (club et ville)
En entretien pour le média polonais LaczyNasPilka, le stoppeur du FCGB, Igor Lewczuk, raconte son expérience sportive et humaine en France, lui qui, avant d’arriver à Bordeaux (le 31 août 2016), n’avait joué que dans son pays.
« La langue ? Je parle décemment le français, je peux dire que je l’ai maîtrisé à un niveau élémentaire. Mais dans la vie de tous les jours, je n’ai aucun problème. En ce qui concerne les habitudes de vie, il y en a beaucoup que je ne voudrais pas copier, comme la conduite sans clignotant. Il faut faire attention quand on est en voiture. (…) En ce qui concerne la qualité de la formation, en Pologne, et plus précisément au Legia Varsovie, nous n’avons pas à rougir. Auparavant, passer de notre championnat à l’Europe de l’Ouest, c’était comme passer dans un autre monde, mais ces différences s’estompent. Cependant, vous pouvez constater qu’il y a davantage de qualité en Ligue 1, et en particulier sur les questions techniques et de déplacements. Ici, à Bordeaux, il y a des footballeurs aux compétences impressionnantes (il cite alors Youssouf Sabaly, vu avec le Sénégal contre la Pologne, et vante en détails l’expérience de Jaroslav Plasil et Jimmy Briand, NDLR). C’est un plaisir de s’entraîner et de jouer avec de tels joueurs, dans ce groupe. (…) Ma famille est heureuse à Bordeaux, la ville est fantastique et regorge de monuments. Je suis heureux au quotidien ici.
(…) Mon départ ? Je regrette un peu de ne pas avoir joué la Ligue des champions avec le Legia, car je suis parti juste avant, mais je voulais profiter de l’occasion Bordeaux pour vivre une expérience à l’étranger. (…) Jouer contre Paris et ses stars, ça reste agréable, même si Neymar ou Kylian Mbappé c’est un cauchemar pour un défenseur, comme les duels avec Edinson Cavani, qui induit tout le monde en erreur en se tenant souvent dans une position très floue. Souvent, il disparaît quand son équipe construit le jeu et il arrive au dernier moment pour marquer. Il est fantastique et les français ont eu de la chance de ne pas avoir joué contre lui, avec l’Uruguay, en quart de finale de la Coupe du monde (il était blessé, NDLR). »