Le « sacré » Marius Trésor donne ses avis sur FCGB – Copenhague, la défense girondine et le turnover
Sur GOLD FM, l’ancien (grand) joueur défensif et formateur aux Girondins, Marius Trésor, commente l’actu du club bordelais :
La solidité défensive retrouvée ? (2 matches de suite sans but encaissé, 1 seul sur les 3 derniers)
« Nos garçons retrouvent, c’est vrai, le niveau qu’ils avaient il n’y a pas si longtemps que ça, et qui a permis à Bordeaux de se qualifier pour l’Europa League. Donc la défense a retrouvé son assise, et comme je le dis très souvent sans une bonne assise on ne peut pas aller très loin. Donc si l’équipe performe défensivement, vu qu’on sait que devant on a des joueurs pour marquer à tout moment, on peut continuer, et ça passe par un bon résultat face à Copenhague. Nous avons mal débuté la compétition, en perdant 1 but à 0 sur le terrain du Slavia Prague, maintenant c’est Copenhague qui se présente, donc à nous de tout faire pour engranger encore plus de confiance en gagnant ce match, juste avant le derby de l’Atlantique. »
La confiance retrouvée ?
« Il faudrait deux victoires, même si c’est dans deux compétitions différentes, avant la trêve internationale, puis que les garçons qui restent là travaillent pour souder encore plus l’équipe avant les gros matches qui arrivent ensuite. Je pense que les joueurs en sont conscients, donc à partir de là, ayons confiance…«
Le turnover ?
« C’est une bonne chose d’avoir fait tourner. On a vu, à Reims, que l’équipe alignée revient avec un bon match nul, et qu’on a été solide et costaud à l’extérieur (0-0), même si Reims a eu des occasions. Mais Bordeaux aussi aurait pu gagner. Le turn-over, en tout cas, il devrait normalement profiter aux Girondins de Bordeaux. »
Les clés du match contre Copenhague ?
« On ne connait pas très bien cette équipe danoise. Mais moi, en tant qu’ancien défenseur, je pars toujours en me disant qu’il faut une bonne base défensive. La plupart du temps ça part de là, être bien défensivement, avec le milieu et les attaquants mis en confiance car ils savent que derrière c’est solide. Et à partir de là, on essaye de bien alimenter les joueurs offensifs pour, justement, trouver la faille dans la défense adverse. »