Eric Bedouet reparle de la défaite de ses hommes à Saint-Pétersbourg
Hier soir, le FC Girondins de Bordeaux jouait presque sa survie, dans son groupe de qualification pour les 1/16èmes de finale de l’Europa League, sur le terrain du Zénith Saint-Petersbourg. Malgré une belle prestation des Bordelais, le club russe s’est imposé sur le score de 2-1.. Interrogé en conférence de presse d’avant-match contre Nice (J 11 de Ligue 1), Eric Bedouet revient sur cette défaite, difficile à digérer :
« Il faut récupérer, c’est le plus difficile, puis les têtes aussi, il faut réparer un petit peu les dégâts après des matchs comme ça. La première mi-temps était très bien, c’est ce que l’on a voulu faire, les provoquer, les empêcher d’avoir le ballon, parce que c’est une équipe qui, quand elle a le ballon, elle est très, très bonne. Néanmoins, courir après le ballon, elle n’aime pas trop. Donc, on avait bien réussi notre travail. Puis, en deuxième mi-temps, c’était plus compliqué. On ne peut pas tout le temps faire la même chose, ils ont sûrement dû se faire remonter les bretelles, et on a eu du mal à les contenir pendant un petit moment. C’était un match où l’on devait largement prendre un point je pense. C’est dommage. Donc il faut réparer les têtes, les corps.
C’est compliqué, mais ça fait partie du métier. Quand on s’est qualifié, on leur avait dit : c’est une expérience qui allait être très, très enrichissante, si l’on passait, mais ça serait très compliqué, parce qu’il y’a l’enchaînement des matchs en championnat, et qu’on ne gagnerait pas tous les matchs en Coupe d’Europe. Donc, forcément, il y aurait des moments difficiles. On est en plein dedans, et ça fait partie du métier. On le savait, on l’avait prévu. Maintenant, ce que je souhaite, c’est que les jeunes joueurs, ceux qui vont faire soi-disant, une belle carrière, qui sont très, très jeunes, progressent vite. […] Si cette défaite est plus difficile à digérer que celle de Copenhague ? Sincèrement, je ne crois pas. Copenhague, ça a vraiment été dur, parce qu’on ne méritait vraiment pas. Là, ce n’était pas facile, c’était un match compliqué, mais on pouvait s’en sortir, d’autant plus qu’ils venaient de rater leur penalty. Il restait trois minutes, on ne peut pas faire ça. Il restait trois minutes, et qu’est-ce qu’on fait, on cherche à jouer, à marquer des buts ? Moi, je leur dis souvent : quand on ne peut pas gagner, il ne faut pas perdre. Il faut prendre les points, c’est comme ça les professionnels. Les grosses équipes le font, si on prend un point, on prend un point, et on n’est pas dans le même état d’esprit cet après-midi. Voilà, c’est tout. C’est des choses qu’il faut apprendre très très vite. »
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