Jaroslav Plasil : « Lancés, Yann et Nico restent difficiles à arrêter »
De nouveau convoqué dans le groupe bordelais en déplacement à Dijon ce samedi soir, Jaroslav Plasil s’est confié au micro de Gold FM. L’expérimenté milieu des Girondins de Bordeaux reconnait que Bordeaux doit être plus tueur devant le but et n’oublie pas non plus les remplaçants comme Yann Karamoh ou Nicolas De Préville :
« Si on est fatigués ? C’est possible, mais on a quand même un effectif assez large, où tout le monde ou presque a eu sa chance. C’est peut-être à ces joueurs-là, ceux qui sont plus frais, d’amener quelque chose. On reste assez frustré parce qu’on est capable de bonnes choses, mais on n’arrive pas à être tueurs devant le but et c’est là-dessus qu’on doit encore travailler. Dans l’ensemble, on essaie quand même de jouer, même si ce ne sont pas toutes les périodes dans un match.
Mais c’est vrai que, dans certains cas, on a plus besoin de gagner que de bien jouer. (…) Peut-être qu’on manque aussi de fraîcheur pour être plus tueurs sur certains matchs, notamment dans les fins de rencontres. Pour autant, on ne doit pas se réinventer non plus, il y aussi d’autres joueurs (que Samuel Kalu et François Kamano, ndlr) : il y a aussi Yann (Karamoh) et Nicolas (de Préville). Lancés, ils restent difficiles à arrêter. (…) Les milieux ne marquent pas beaucoup non plus, c’est vrai, mais quand on est à ce poste et qu’on monte 2-3-4-5 fois devant la surface et que les ballons n’arrivent pas c’est compliqué aussi. »
Retranscription faite par nos soins