Pablo réexplique ses choix par rapport aux clubs de Corinthians et Krasnodar
Répondant à YGfoot, le défenseur central néo international brésilien (deux sélections en A) des Girondins de Bordeaux, Pablo Castro (27 ans, sous contrat jusqu’en juin 2021), retrace sa progression.
« Au Brésil, j’ai joué à Grêmio, Avaì et Ponte Prêta, puis en 2015 Bordeaux m’a acheté, car le football évolue et je crois que les jeunes joueurs le comprennent plus qu’il y a une dizaine d’années, car partir jouer au foot à l’étranger ce n’est pas que jouer au foot c’est être plus mature. Quand je suis venu à Bordeaux, j’avais 24 ans, et je pensais que j’étais prêt, mais cela fut plus difficile que ça, car je n’étais pas prêt en fait et j’ai eu beaucoup de problèmes durant mon premier passage, au-delà de mes blessures. Ici, il a fallu s’adapter à la culture, à la langue, au climat, et aussi au football, qui est complètement différent du Brésil. Mais après un an de prêt au Brésil, à Corinthians, je suis revenu et je me suis adapté, ainsi que ma famille.
Au Corinthians, j’ai pu montrer ma valeur et mes qualités mentales, et que je donnais toujours le meilleur de moi-même dans tous les clubs pour lesquels je jouais. Nous avons réalisé une saison spectaculaire et été champions, j’ai beaucoup aimé ce passage et je me suis identifié à ce club et à l’appui des supporters, car quand les fans voient que tu montres de l’envie, de la détermination, et que tu te bats, ils te soutiennent. Au départ, je ne devais pas revenir à Bordeaux et je voulais rester à Corinthians, mais nous ne sommes pas tombés d’accord, après de longues négociations, car ils n’ont pas respecté et changé le contrat proposé que j’avais accepté. Avec mon agent, nous avons trouvé cela étrange de la part des dirigeants.
Cet été, je pouvais partir en Russie, car l’offre de Krasnodar était très intéressante. Mais cela a été une décision dure à prendre pour moi et ma famille, et j’ai préféré rester ici, en France, à Bordeaux, car en Russie j’aurai rencontré des problèmes d’adaptation encore plus difficiles que ceux que j’ai connus en France au début. Donc même si financièrement j’y aurais gagné, j’ai privilégié ma carrière et la stabilité sportive, pour me donner la chance de montrer le meilleur de mon potentiel et d’aller en équipe nationale. C’est ce qui s’est passé, j’en suis ravi. »