« Depuis ton départ, les « pseudos » buteurs se succèdent (…), aucun qui ne t’arrive à la cheville »

À (re)lire sur UltimoDiez.fr, une « lettre d’un Girondin à Fernando Ezequiel Cavenaghi« , l’ancien buteur argentin des Girondins de Bordeaux à la fin des années 2000 et au tout début des années 2010.

Extraits :

« Cher Fernando, en ce soir de décembre où nous n’avons pas réussi à créer l’exploit en nous qualifiant pour les phases finales de C3, je suis plutôt d’humeur nostalgique. Face à cette nouvelle désillusion, je me suis remémoré le bon vieux temps. (…) Cela m’a donc logiquement amené à penser à toi. Toi qui m’as fait tant vibrer. Toi qui m’as procuré tant de bonheur. Toi qui as bercé mon enfance. Toi qui m’as fait aimer le foot tout simplement. Et parce qu’écrire est le remède à la mélancolie, j’ai pris ma plus belle plume pour te dire ô combien tu nous manques. (…) Tu as avoué que ne pas avoir prolongé aux Girondins a été le pire choix de ta carrière et pour moi ce fut l’un des moments les plus douloureux de ma vie de supporter, car cela a marqué la fin d’une époque.

(…) Je ne te cache pas ma tristesse depuis que tu n’es plus là. Tu as laissé un immense vide. Il paraît que certaines personnes sont irremplaçables mais que l’on s’en rend compte une fois qu’elles sont parties. Et bien, je ne peux que te le confirmer. Depuis ton départ, les « pseudos » buteurs se succèdent. La longue liste est truffée de trouvailles plus ou moins loufoques… (…) Aucun qui ne t’arrive à la cheville. »

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