Mickaël Pagis raconte comment Pierrot Labat n’avait rien eu à voir quand il était venu le superviser
Bientôt 9 ans après la fin de sa carrière pro (Laval, Châtellerault, Gazélec Ajaccio, Nîmes, Sochaux, Strasbourg, Marseille et Rennes), l’ancien attaquant Mickaël Pagis – parfois comparé à… Éric Cantona, « une légende admirable et un homme agréable à écouter et fréquenter », qu’il a ensuite eu le plaisir de connaître dans le beach soccer ! – a raconté comment il aurait pu, notamment dès le début de son parcours professionnel, jouer aux Girondins de Bordeaux… Et il aurait bien aimé.
« J’ai toujours eu de très bons rapports avec les supporters ; de Marseille et d’ailleurs ; qui appréciaient, je pense, ma simplicité et ma combattivité. C’est vrai que j’avais, aussi, un style un peu nonchalant qui pouvait en agacer certains, mais cela m’a permis de faire des choses intéressantes sur le terrain, et pour l’équipe (sourire). (…) Bordeaux ? J’ai une une sacrée histoire à donner avec ce club ! En fait, en 95, je suis prêté par le Stade Lavallois – mon club formateur – à Châtellerault, en National, afin de jouer et m’aguerrir ; et Pierrot Labat est venu me voir jouer, alors qu’il était recruteur aux Girondins. Je savais qu’il venait, et je suivais pas mal les Girondins de Bordeaux. Ça aurait pu être une bonne promotion pour moi d’avoir la possibilité de signer dans un club comme ça. Donc Pierrot Labat vient, mais malheureusement, au bout de 10 minutes, je prends un carton rouge. Du coup, il n’a rien eu à voir et il a vite fait demi-tour… Il a vite compris qu’il ne verrait pas grand-chose ce soir-là (rire). Dommage.
(…) Dans les années 80-90, je suivais Bordeaux. Je ne voulais pas évoluer avec un joueur en particulier, mais il y a toujours eu de belles attaques à Bordeaux : Pauleta, Laslandes, et même encore avant ; je me rappelle de grands buteurs… Et de belles équipes, aussi. Je regardais Bordeaux dans la fin des années 80 et le début des années 90, comme Marseille, et ce football me plaisait, ces équipes jouaient bien au ballon. Et donc, oui, c’est vrai que j’aurais aimé, un jour, pouvoir porter le maillot de Bordeaux. Mais bon, ça ne s’est jamais fait. Même si c’est un club qui me plaisait bien. »
Propos tenus dans ‘Top Girondins‘, sur ARL FM, le 14/12