Andréa Lardez : « Entretenir cet état d’esprit qui a fait qu’on en est là et le faire perdurer »
Questionnée par Alain Bauderon, pour GOLD FM, la latérale des Girondines, Andréa Lardez, explique comment l’état d’esprit a évolué ces derniers temps au sein de la section féminine des Marine et Blanc, luttant pour le podium en D1. Et puis aussi comment des anciennes comme elle et Sophie Istillart font en sorte que les valeurs restent.
« On a eu pas mal d’arrivés, mais ce qui fait la différence c’est qu’au début on avait un groupe de filles qui vivaient ensemble depuis pas mal d’années, donc on avait un état d’esprit et une vie de groupe qui étaient hors normes. On peine un peu à retrouver ça, car il y a beaucoup d’arrivées, mais à l’inverse on gagne en expérience parce que les filles qui arrivent, françaises ou étrangères, se sont des internationales, et ça nous apporte un plus. Ce qu’il faut réussir c’est à entretenir cet état d’esprit qui a fait qu’on en est là et de le faire perdurer sur les saisons à venir.
(…) Si les départs des anciennes ont été durs à vivre ? Ah, d’un point de vue personnel, ouais, c’est pas évident de voir des filles qui s’en vont, surtout que ce sont des filles qui sont à l’origine de tout ça en fait. Nous, en tant que garantes de l’esprit et du club comme il était avant on se charge, quand même, de rappeler à celles qui arrivent que des filles se sont battues pour ça et que, voilà, si on en est là c’est qu’on est passé ailleurs avant. On leur rappelle par où. Après, je pense que sur ça, le club fait un recrutement judicieux et que ce n’est pas grâce à nous si ça se passe bien. Ils cherchent des joueuses ayant un état d’esprit à peu près similaire au nôtre. Et si, de toute façon, une fille arrive avec un état d’esprit différent c’est notre rôle, pour le coup, de lui rappeler où elle arrive et ce qui fera qu’elle réussira ici. »