Florian Brunet : « Quand j’ai regardé mon Virage, c’était un rêve de gosse »
Forcément très attaché au Parc Lescure, où le club et le groupe ont fait l’essentiel de leur histoire, et regrettant que l’ancien stade des Girondins de Bordeaux ne soit pas entretenu comme il le devrait, Florian Brunet, un des porte-parole de nos Ultramarines Bordeaux 87, aime aussi beaucoup le nouveau stade, qu’il appelle exclusivement de son nom poulaire, René Gallice, pour ne pas citer le nom officiel (commercial et temporaire) du ‘Matmut Atlantique’.
« Ce changement de stade, on l’a vécu au jour le jour. On a été impliqués dans le projet dès le début. On nous a beaucoup écoutés, et ce même si toutes nos préconisations n’ont pas été appliquées – mais en tout cas, elles ont été entendues -. On a beaucoup parlé avec la mairie, fait des réunions pendant la construction du stade, on a vraiment été là de la première à la dernière pierre. Et nous, de toute façon, dès le départ, on a été pragmatiques, on a pensé au futur et on a été favorable au projet. Surtout que, dès le départ, on a vu que ce qui pouvait être le plus important pour nous était préservé : on pouvait gagner en ambiance, logiquement, avec le toit, donc les chants seraient amplifiés. Pour les tifos, la tribune allait apporter des choses car à Lescure, même si on arrivait à en faire, c’était compliqué vu la façon dont était faite la tribune (faible inclinaison, notamment, NDLR). Alors on a pensé à tout ça, et on se rendait surtout bien compte qu’à Lescure ça allait être compliqué d’y passer de décennies, encore… Alors on a été favorable à ce stade dès le départ, et moi je suis vraiment un pro Gallice – car pour nous, c’est le stade René Gallice, vous ne me ferez pas dire autre chose, je ne fais pas de publicité, et il ne faut pas oublier que le nom actuel est là pour 10 ans -, et j’espère que ce nom et ce stade resteront à travers les décennies, car ce personnage le mérite beaucoup.
Il y a déjà eu de très belles ambiances à Gallice, dont Bordeaux – La Gantoise, en barrage de Coupe d’Europe. Moi, désolé, je suis un passionné de tribunes, et ce match… Même si à Lescure, avant, on a connu de grandes heures, oui ; mais quand j’ai regardé mon Virage ce soir-là, j’étais hyper fier. C’était un rêve de gosse, pour moi. Je me souviens aussi du match contre Liverpool (1-1, poule de C3), du match inaugural contre Montpellier (2-1, en mai 2015)… Pour moi, c’était vraiment un rêve de gosse. C’est à dire que je me croyais en Italie, à 16-17 ans, en train d’halluciner sur les tribunes italiennes, de me dire que ça ne sera jamais possible à Bordeaux. Et là, à Gallice, je me dis : ‘Si, c’est possible’ !«
(Via ‘Top Girondins‘, l’émission d’ARL)