« Emi, nunca caminarás solo »
Tandis qu’un Bordeaux – Toulouse a lieu ce jour, avec encore des hommages pour lui, l’ancien attaquant des Girondins, de Caen, Orléans, Niort et Nantes, Emiliano Sala, tragiquement mort fin janvier dans un accident d’avion alors qu’il allait à Cardiff, reçoit les honneurs de tout le monde et surtout du côté de Progreso, le village de ses origines, en Argentine, où ses obsèques ont eu lieu, hier.
Lieu principal des cérémonies et d’accueil du public (famille, amis et proches du clan Sala, mais aussi habitants de la région, représentants des clubs, du monde du football, politiciens locaux, supporters de football en général et médias), le gymnase du club de San Martin de Progreso, où Emiliano a marqué ses premiers buts, s’est notamment orné d’une banderole qui restera pour longtemps, et le message qu’elle porte encore davantage :
« Emi, nunca caminarás solo » (« Emi, tu ne marcheras jamais seul »)
Au centre de formation du FCGB, aussi ; là où Emiliano Sala est arrivé après avoir été repéré par la filiale du Proyecto Crecer ; le buteur argentin – pas le plus talentueux mais un des plus bosseurs, et un homme remarquable – est et sera un exemple. Une inspiration, même.