Éric Bedouet : « Si je suis là depuis longtemps, c’est car j’aime le club »
Au cours de son point-presse d’avant Bordeaux – Montpellier (27ème journée de Ligue 1), Éric Bedouet a rappelé que, en cette saison de changement(s) et après le départ du manager Ricardo, l’entraîneur intérimaire et (surtout) préparateur physique qu’il est n’a pas vocation à se mettre en avant.
« Le prochain entraîneur ? Moi, je ne m’occupe pas de ça. Je ne suis au courant de rien, je lis juste les journaux. Non, je n’ai aucun information. Sincèrement. Moi, mon rôle, c’est de préparer le match contre Montpellier, voilà. De tout faire pour que ça se passe bien, car on doit absolument réagir, battre Montpellier On sait que c’est dur, mais les joueurs doivent avoir l’envie de gagner, surtout chez nous. Des choses bien, on est capables d’en faire, alors à nous de réagir ! Car on doit absolument prendre des points, et peut-être réfléchir à un encadrement plus mature de notre jeune équipe. On est obligé d’y penser.
(…) Si je suis seul dans la tempête, livré à moi-même ? J’essaye de faire au mieux. Moi, mon rôle, c’est de limiter la casse, de faire attention. J’aime le club et si je suis là depuis longtemps (1998, NLDR) c’est car je l’aime. Mais j’aurais pu partir. Donc j’aime le club et les gens qui y sont, pareil pour les joueurs, car au départ j’ai une âme de formateur, du coup… C’est compliqué avec tous les changements. Déjà, au début d’année, tout le monde annonçait une très grosse crise, et elle n’a pas eu lieu. Maintenant, on est en difficulté, mais il y a encore du temps pour prendre des points et vite se sauver. Et après, je suis certain que ça repartira. Mais moi, je connais mon rôle et je connais le métier, je n’ai pas besoin d’être soutenu, même si j’ai vu que je l’avais été par Monsieur DaGrosa. Mais là, c’est dur, et c’est aussi pour ça que je fais ce métier-là, vous savez… Le métier, c’est aussi ça, et j’ai déjà vécu des situations de remplacements de gens que j’aimais beaucoup. Alors on s’arrache, on se bat pour le club, car moi je pense au club. Alors je fais le maximum et j’espère que les joueurs vont tenir compte de tout ça, surtout dans une telle situation. Mais moi, je fais ce que j’ai fait toute ma vie. »