Éric Bedouet : « On a été les plus pénalisés par la VAR et les reports »
Suite du point-presse d’Éric Bedouet après Monaco – Bordeaux (1-1, 28ème journée de Ligue 1). Laissant la place, désormais, à Paulo Sousa, l’entraîneur intérimaire des Girondins et surtout préparateur physique revient sur… l’arbitrage et le VAR ainsi que sur le fait que son équipe ait été pénalisée, durant ces derniers mois, par les décisions arbitrales et les reports de matches.
« J’ai trouvé, cette fois, l’arbitrage très bon. Parce que tout ce qui s’est passé était normal, réel, mais ce n’était pas évident de tout voir, car il y avait beaucoup de petites fautes, de demandes. Et ça a été clair et bien dans ce domaine. (…) Mais si l‘arbitrage a été très bon, également, c’est car c’est un très bon arbitre (il s’agissait de Monsieur François Letexier), qui est intègre et fait son travail sans souci. Mais je ne dis pas ça juste pour ce soir, car c’est un arbitre avec qui on a déjà perdu, aussi. Quand la VAR a été utilisée, pour le penalty, il fallait attendre le prochain arrêt de jeu. Et il a bien expliqué qu’il allait regarder, qu’il allait attendre, mais que sa décision devait attendre que le ballon soit sorti. Donc il n’y a rien de… Je trouve que c’était clean.
En plus, c’est la première fois que ça arrive en notre faveur. Nous, cette saison, on est le club le plus pénalisé par la VAR. Le plus pénalisé, aussi, par les reports de match. Tout ça, il faut le dire. Parce que, à un moment donné, on a eu un report de match – celui à Marseille – mis entre des matches à Strasbourg, en championnat puis en demi-finale de Coupe de La Ligue – Strasbourg qui était alors injouable ! – et à Paris… Et tout ça, même si on a fait des erreurs et ça tant pis pour nous, ça a créé une situation dure à gérer. Bref, c’est comme ça, mais tout un scénario s’est mis en place et c’était très difficile à vivre. Pour relancer une équipe, c’était le pire… Mais bon, c’était comme ça. Il fallait accepter. Nous, on n’a jamais rien dit, on ne s’est pas plaint, mais là je le dis quand même maintenant. Car beaucoup nous ont critiqués, allumés, et ça ne le méritait absolument pas ! Et des petits choses comme ça font descendre une équipe au classement. C’est ce qui est arrivé. Voilà… »