Un groupe de travail pour étudier l’usage encadré et légal des fumigènes
Faisant le point sur les avancées de l’INS (Instance Nationale du Supportérisme), ‘Le Parisien‘ nous apprend que « Un groupe de travail est mis en place pour étudier la possibilité d’expérimentations d’un usage encadré et légal des fumigènes dans les stades » ; alors qu’ils sont aujourd’hui interdits mais que – paradoxalement – on en voit de plus en plus dans les stades… et que cela coûte des amendes aux clubs.
Pour Roxana Maracineanu, Ministre des Sports, ceci est positif : « Il faut étudier l’utilisation encadrée des fumigènes ou le remplacement par du matériel moins dangereux et plus accessible. Si on incite des clubs à mettre en avant ce que les supporters recherchent, l’interdit aura moins d’intérêt« .
Même logique de pensée chez James Rophe, le porte-parole de l’ANS (Association Nationale des Supporters) : « On est pour la levée d’une hypocrisie. En off, tout le monde est d’accord pour dire que les fumigènes c’est beau, que ça continuera d’exister malgré toutes les sanctions que vous pourrez prendre et qu’il vaut mieux trouver des solutions pour que ce soit sécurisé plutôt que de rester dans des mesures qui datent de 20 à 40 ans sur la base d’une idéologie complètement dépassée« .
En revanche, du côté d’Antoine Mordacq, dirigeant de la Division Nationale de Lutte contre le Hooliganisme (DNLH), on freine des deux pieds : « Des groupes ultras, parfois très revendicatifs, refuseront cette idée de compromission. J’ai posé la question de manière officieuse à des groupes ultras à Marseille, Saint-Étienne et Bordeaux et ils m’ont ri au nez« .
Concernant les Ultramarines Bordeaux 87, Florian Brunet (un des porte-parole) se montrait pourtant ouvert à l’idée d’un compromis, il y a quelques mois…