Paulo Sousa vante Nîmes et B. Blaquart, voulant que Bordeaux s’en inspire
Deux jours avant Nîmes – Bordeaux (J33 de la Ligue 1), Paulo Sousa, coach des Girondins, a donné son point-presse, dans lequel il a évoqué le cas des gardiens Benoît Costil et Paul Bernardoni (nîmois, prêté par Bordeaux). Mais l’entraîneur portugais de nos Marine et Blanc a aussi vanté le club gardois et son entraîneur, Bernard Blaquart (ex du FCGB dans les années 70), sous-entendant même que le jeu du Nîmes Olympique, identique à domicile comme à l’extérieur, pouvait être un exemple, dans l’idée, pour son équipe :
« Bernard Blaquart fait un travail incroyable à Nîmes, c’est remarquable comment il a fait monter l’équipe en Ligue 1 et a construit un effectif compétitif malgré les contraintes économiques du club. C’est vraiment un très bon travail qu’il fait, je crois, en prenant de bonnes décisions. Au classement, Nîmes est plus haut que nous (11èmes contre 13èmes) et a marqué 17 buts de plus que nous (47 contre 30)… Et nous, pour être mieux classés, on doit plus marquer, plus contrôler le jeu, avec le ballon. Mais Nîmes, ils prennent aussi beaucoup de buts (47, contre 34 pour Bordeaux)…
Après, pour nous, je crois quand même que l’important c’est de travailler la mentalité de notre équipe. En ayant du respect pour tous les adversaires, on ne doit penser qu’à nous, car on travaille pour la prochaine saison, déjà, pour bien s’améliorer dans le jeu et faire les bons choix dans l’équipe, afin de mieux faire face aux difficultés que pose l’adversaire. Nîmes, ils alternent entre 4-4-2 et 4-3-3 mais ils peuvent surprendre aussi. C’est une équipe physique, avec des joueurs puissants et des individualités, ça part vite dans la profondeur. Et surtout, ils sont réguliers et compétitifs, eux, même contre une bonne équipe à l’extérieur. Nous, on doit s’améliorer pour arriver à cela… Car, à l’extérieur, notre équipe elle est programmée pour défendre et contre-attaquer jusqu’à présent. Mais je veux modifier cela pour que l’équipe joue au football de contrôle et de possession, en faisant vivre le match, en sortant de la pression pour être dangereuse… Et ça, partout, de la même façon. On doit vouloir être plus agressifs, faire mal dans la dernière passe, avoir tous envie de marquer des buts, pas juste un joueur ou deux joueurs offensifs. »