Paul Bernardoni partage sa passion du vélo et son amour pour les équipiers
Amoureux de cyclisme (« Je suis même abonné à Vélo Magazine« ), le gardien des Girondins de Bordeaux (prêté à Nîmes cette saison), Paul Bernardoni, réexplique cette passion dans L’Équipe et fait des parallèles avec le football. On notera que l’entretien est vraiment axé vélo à fond et que Berni a une belle culture de ce sport, ne suivant pas que le Tour de France et les quelques cyclistes les plus connus (ni que les Français) et pas uniquement lors de l’été.
« On aimait le Tour (de France) à la maison, mais mes parents ils n’étaient pas plus fans que ça. (…) Et au fur et à mesure, j’ai été pris dans le truc. Au centre de formation, où on ne parle que de foot, il me fallait autre chose. J’achetais le jeu vidéo Pro Cycling Manager et je m’éclatais avec ça, comme aujourd’hui j’adore regarder des documentaires pour voir la façon dont les coureurs se préparent, s’arrachent.
(…) SI j’ai pratiqué le vélo ? Non, je suis nul. J’ai un vélo, je le sors pendant les vacances. J’en fais pour ma préparation personnelle, j’essaie de partir deux heures. J’aime bien découvrir les routes, sans but. Si je me perds, je me perds… (…) Comme tout le monde, j’adore les leaders, mais les équipiers ce sont eux les meilleurs. Cravacher toute l’année pour te sacrifier comme un minable à 30 bornes de la ligne… Et quand les gars arrivent 30 minutes après en levant les bras parce que leur leader a gagné, je trouve ça énorme. (…) Si j’estime faire un sport plus facile ? Oui, je pense, même si je m’entraîne aussi toute la semaine. On les voit rouler pendant des heures alors que nous, dans le foot, on râle quand on double les séances d’entraînements. C’est assez marrant. »