F. Brunet : « On ne sait pas le pouvoir de persuasion de DaGrosa sur KS »
Dans l’émission ‘Girondins Analyse‘ (radio RIG), ce vendredi soir (podcast complet dispo ICI), le porte-parole des Ultramarines, Florian Brunet, a expliqué que malgré les bonnes relations que les UB 87 avaient avec la nouvelle direction du club des Girondins de Bordeaux le groupe de supporters du Virage Sud gardait des doutes sur l’avenir.
La situation financière du FCGB lors de l’intersaison à venir inquiète Florian, surtout par rapport au nouveau fonctionnement de l’actionnariat américain des Girondins. Mais il préfère finir sur une note positive :
« Aujourd’hui, 75% du club est possédé par King Street. DaGrosa et GACP n’ont que 5% et Fortress en a 20. Donc les vrais propriétaires c’est King Street, et c’est un vrai fonds de pension. Donc, même si ça nous a dérangé dès le départ, on ne va pas faire de jugement de valeur, mais on sait qu’ils n’ont pas l’habitude de perdre de l’argent et veulent même en gagner. Alors, le vrai patron, c’est celui de King Street. Mais lui, on ne le verra jamais.
Dans tout ça, toute cette organisation qui est – quoi que l’on en dise – faite pour échapper à l’impôt – et même si c’est légal, je continue de trouver ça ‘sale’ car immoral -, il y a plein de cheminements et d’éléments qu’on n’a pas. Comment DaGrosa a convaincu King Street et Fortress d’investir ? Quel est son pouvoir de persuasion sur eux ? Il y a forcément une relation… Avant, avec M6, c’était assez clair. On savait que Nicolas de Tavernost – car ce n’était pas, et lui non plus, son argent – arrivait à convaincre les actionnaires d’M6 de combler les trous. Là, pour DaGrosa, on ne sait pas son pouvoir de persuasion, ni ses limites, ni la capacité financière derrière tout ça. Alors on verra. On aura très vite une bonne partie des réponses, d’ici trois mois. Et quand son bras doit, Hugo Varela, il vient nous présenter leurs grandes ambitions on se dit qu’il y a peut-être des limites que nous ne connaissons pas.
(…) En tout cas, les gens qu’on a en face de nous nous paraissent crédibles. Ce sont des personnes respectueuses, elles travaillent au quotidien, et elles sont très ambitieuses. Et pour l’instant ça nous semble plutôt aller dans le bon sens. Quand on leur parle, on est optimiste, mais ce n’est pas un optimisme béat. Les trois mois à venir seront très instructifs. On verra si… soit ils sont crédibles, soit ce sont des charlatans. Mais, quand même, on se dit qu’il y a des millions d’euros investis et qu’ils ne sont pas fous. Alors on essaye quand même d’être rassurants, même si on se pose des questions. On se dit que si ils ont mis 100M€, c’est pour les revoir. Puis la DNCG ne va pas se désavouer, car il y a quelques mois elle a dit que c’était bon. Donc ne nous faisons pas d’ulcère, mais pas d’optimisme béat non plus. »