F. Brunet donne 3 exemples concrets d’influence des UB 87 au sein du FCGB
Vendredi, dans l’émission radio ‘Girondins Analyse‘ (radio RIG, podcast complet dispo ICI) – en plus des autres sujet qu’il a abordés concernant l’actu, le passé récent et le futur proche du FCGB -, le porte-parole des Ultramarines, Florian Brunet, a aussi réexpliqué que les UB avaient un rôle fort autour et même au sein du club.
Il prend, surtout, les exemples du prix des places lors de Bordeaux – Gent, du tee-shirt de mauvais goût avant Bordeaux – Marseille et révèle également comment les Ultras ont encore fait pression pour que le club garde certaines personnes au niveau de la sécurité :
« Sur les places à 5 euros pour Bordeaux – Gent, je vais encore raconter l’histoire… Le vendredi d’avant-match, à 15 heures, on est informés qu’il y avait 5 000 places vendues, dont 2 000 à 2 500 belges. Alors on appelle Stéphane Martin, et le président n’est pas au courant, puis on lui dit que si ça continue comme ça on sera 10 000 au stade pour le match le plus important de notre début de saison (barrage retour d’accès aux poules d’Europa League, NDLR). Et dans l’heure, toutes les places sont passées à 5€… Alors voilà ; oui, on a une utilité. Mais nous, de toute façon, notre obsession c’est ça : d’aider le club… Et les gens du club l’ont bien compris. Puis aussi, tout simplement, on fait partie des plus anciens au sein du club. On a une grosse expérience, de l’intérieur du club, des choses à faire et pas faire, puis de la gestion de la tribune, du prix des places. Et, encore une fois, je vous dis ça avec grande humilité, car l’expérience il n’y a que l’âge qui la porte et on n’a pas de grand mérite. Mais, quand même, on sert à ça… Et sur les tarifs abordables à maintenir, on est utiles.
On sert aussi, de temps en temps, à retirer des tee-shirts de la vente. Et au club, ils ne savent même pas que c’est à cause de nous ! J’avais vu un mec du club me disant que tout le monde leur était tombé dessus à cause du tee-shirt avec les sardines, avant Bordeaux – Marseille, et qu’il pensait que ça venait des médias. Et je lui avais répondu que non, ça venait de moi, dans mon salon : j’avais fait un tweet et puis voilà. On savait que le tee-shirt allait être retiré. Pourquoi ? Car on a un réseau et que L’Équipe et tout ils connaissent nos leaders, ils savent qu’on est crédibles, qu’on ne dit pas n’importe quoi et que, surtout, on représente bien quelque chose : car on a une tribune derrière nous. Donc avec mon tweet, pour lequel le groupe s’était un minimum concerté avant afin de dire qu’on trouvait ce tee-shirt ridicule, je savais que le bon côté des réseaux sociaux – qui n’en ont pas que des bons, loin de là – allait marcher : la rapidité de diffusion et le fait que ce soit repris, ça a créé une levée de boucliers. Le club ne savait même pas d’où ça venait ! Mais bon, on s’en fout nous. Tant que le tee-shirt est enlevé…
(…) Il y a aussi eu d’autres choses, comme quand la direction a voulu revoir des organisations en place au sein du Virage Sud depuis très longtemps. Des choses très fortes. Et là, on a été instantanément écoutés. Alors – comment amener le problème… – ; disons que le club a voulu revoir un petit peu des gens en charge de la sécurité au Virage Sud. Nous, immédiatement, levée de boucliers, car on ne donne pas notre confiance comme ça. Des gens sont en place depuis des dizaines d’années et gèrent, pour le club, la sécurité du Virage Sud. Ces gens-là, il est hors de question d’y toucher, car une relation de confiance s’est instaurée et qu’on travaille en toute intelligence avec eux depuis des années. Et sur ça aussi, effectivement, le club nous a écoutés. »