Sarah Cambot : « Je peux vivre de ma passion depuis cette saison, à Soyaux »
Partie de Bordeaux l’été dernier pour aller à Soyaux (devenu Soyaux Angoulême), un club avec lequel elle vient même de prolonger, l’ancienne joueuse offensive des Girondin(e)s, Sarah Cambot, se confie au site CœursDeFoot. L’ancienne capitaine des FCGB Girls revient notamment sur son choix de quitter le club au scapulaire pour rejoindre le « voisin » charentais, 6ème sur 12 de Division 1 féminine en 2018-19, ainsi que sur sa situation personnelle.
« A Bordeaux, le groupe vivait bien aussi, mais quand tu changes d’équipe, c’est primordial d’arriver dans une bonne atmosphère. Je n’avais jamais changé de club avant Bordeaux (ex ES Blanquefort, ndlr). Soyaux ce n’est pas très loin de Bordeaux et moi je voulais du temps de jeu donc il fallait que je change puisque sur ma dernière saison avec Bordeaux ce n’était pas des grands temps de jeu. (…) Soyaux m’a proposé un projet très bien, avec un coach qui a été très convaincant et qui m’a donné confiance. (…) Pour moi, c’était une façon de repartir sur mon poste de base, numéro 9, même si j’aime beaucoup jouer 10 (sourire). Numéro 9, c’était mon poste quand j’étais en D2 avec Bordeaux et qu’on est monté en D1 et la deuxième saison, le coach m’a fait redescendre.
(…) Je vais être honnête, pas une seule seconde je n’ai pensé à arrêter le foot. (…) Des doutes ? Oui, bien sûr qu’il y a eu des doutes, j’ai douté pendant un an à Bordeaux. Ça n’a pas été une saison facile, il y a eu des petits coups de mou psychologiques, plus que physiques. Je me suis remise en question, mais je n’ai jamais arrêté de travailler, je me suis dit : « A un moment donné je vais rebondir ». (…) J’ai débuté en D1 il y a trois ans, c’était un premier objectif pour moi de jouer dans l’élite, voire un rêve de gamine, et maintenant le rêve se concrétise parce que je peux vivre de ma passion depuis cette saison. Cette saison, ce que Soyaux m’a proposé, et ce que le coach m’a proposé, pour moi ça a été énorme. C’était une très bonne opportunité, et c’est mon premier contrat fédéral. Je ne travaille pas à côté. (…) J’ai eu la chance de pouvoir faire des études, avant d’avoir mon premier contrat, donc j’en ai profité, mais j’espère jouer encore un petit peu (rire), je n’ai que 26 ans. J’aimerais bien passer mes diplômes d’entraîneur aussi, pour coacher une équipe dans le futur. »