Le flash-back d’Henrique
A l’occasion de son 150ème match de L1, Carlos Henrique a participé, comme Grégory Sertic (pour sa 100ème) et Nicolas Maurice-Belay (pour sa 250ème) avant lui, au jeu des commentaires d’une rétrospective. Pour le site du club, le colosse de la défense et vice-capitaine de l’équipe, se remémore ainsi les bons moments de sa carrière, notamment ses premières fois, lui qui a rejoint Bordeaux sous l’ère Ricardo, à l’été 2005, et qui reste lié au FCGB jusqu’en juin 2015.
1er match : « Je me souviens qu’en arrivant à Bordeaux, je me suis blessé en amical contre Châteauroux. Je suis resté sans jouer pendant un mois, un mois et demi. J’ai progressivement repris et après dix jours d’entraînement, j’ai disputé mon premier match officiel contre Sochaux. Le terrain était très gras. Il avait plu toute la semaine et ça n’avait pas très bien marché pour moi. J’ai vraiment été très, très mauvais. Je n’étais pas du tout content de ma prestation mais c’était le début… »
1er but : « J’ai marqué du pied gauche dans le derby ! (sourire). A chaque match avant celui-là, j’avais une occasion d’inscrire un but. Tout le monde me chambrait en me disant que j’étais défenseur et que ça n’arriverait jamais. Je leur ai alors dit que je marquerai dans le derby. Cette fois, je n’ai pas manqué l’occasion de le faire. J’étais hyper content ! »
Son but en finale de la Coupe de la Ligue 2007 contre… Lyon : « Cette finale de la Coupe de la Ligue, elle est vraiment très particulière pour moi. Je pense que c’est la même chose pour les supporters. Ce but, il est entré dans l’histoire du Club… Lyon était la plus grosse équipe de l’époque. On a vraiment galéré pendant tout le match. A la 89ème minute, il y a ce corner de Johan Micoud. Je décolle, je marque de la tête… J’étais tellement heureux de marquer ce but-là. La célébration de ce but (Henrique mime des tirs de mitraillette, NDLR), elle vient de loin. Enfant, je jouais à la PlayStation au Brésil avec mes amis. Dans le jeu, Gabriel Batistuta (attaquant historique de la sélection argentine, NDLR) célébrait souvent ces buts de cette manière. Avant un derby entre Flamengo et Vasco de Gama, un copain m’appelle et me dit : « demain, tu vas marquer et tu fais la célébration de Batistuta ». Je lui ai dit d’accord mais je le chambrais puisque je ne marquais jamais… (sourire) Et j’ai marqué ! J’étais tellement surpris que je n’ai pas su quoi faire. Le jour de la finale face à Lyon, j’ai téléphoné à cet ami. Je voulais un peu sortir de la pression du match. On discute et il me dit : « je sens que tu vas marquer aujourd’hui ». Je lui ai dit : « d’accord mais si ça arrive, cette fois, je fais la célébration de Batistuta »… Vous connaissez la suite. »