Landry Nguemo, désormais en Norvège, revient sur ses déboires en Turquie
Landry Nguemo, milieu défensif de 33 ans et ancien international camerounais (42 capes en A) passé 3 ans par les Girondins de Bordeaux (2011-14), joue désormais à… Kongsvinger, en D2 norvégienne. C’est là que le journaliste / Youtubeur Florian Gautier est allé le voir, ainsi que son ami et coéquipier Ali Ahamada (27 ans, ancien gardien de Toulouse), pour un bel épisode de ‘Deux Nuits Avec…’.
Revenant notamment sur ses déboires en Turquie, où il a quand même rencontré Ahamada, Nguemo donne de ses nouvelles et nous indique qu’il prépare déjà sa renconversion, toujours dans le foot.
« Mon expérience à Kayserispor ? En Turquie, quand un nouveau coach arrive, il peut faire venir 15-20 joueurs, une équipe complète. C’est comme ça que ça fonctionne, les clubs renouvellent énormément les effectifs. Et donc, du jour au lendemain, tu peux être mis au placard. C’est monnaie-courante là-bas (rire) ! Et c’est compliqué à vivre, surtout au début, car on ne comprend pas. Disons qu’on a beaucoup de temps libre et peu de matches… Au moins on profite et on rigole beaucoup ! C’est les vacances en fait, on fait beaucoup de choses mais hors du cadre professionnel ! De toute façon, quand on s’entraînait, parfois c’était sans éclairage et même sans vestiaire car le stade était fermé quand on arrivait. Et il n’y avait personne. Alors on se changeait dans la voiture. Il fallait quand même s’entraîner, pas le choix.
(…) Kongsvinger, c’est une belle opportunité, après la Turquie, pour pouvoir jouer, se montrer, se relancer. C’est vrai que quand on est inactif, sans club, le téléphone sonne moins. Il ne sonne même pas en fait (sourire). Mais ça ne date pas d’aujourd’hui. Maintenant, vu mon profil, mon âge, je ne suis pas forcément l’élément d’expérience que recherchent les clubs, car ils veulent plus des jeunes joueurs pour faire des plus-values à la revente. C’est ça qu’ils attendent. Aussi, quand j’ai eu un an et demi sans jouer, les clubs hésitaient à recruter un joueur comme moi car ils ne savaient pas si j’allais tenir physiquement. Mais en jouant ça revient. (…) Pour mon après-carrière, je passe un diplôme universitaire de gestion des organisations sportives, car je prépare déjà l’avenir. Et comme je suis intéressé par tout ce qui concerne la gestion d’un club sportif et même d’une organisation sportive en général… »