Hoarau : « Faire le con devant le micro, c’est toujours plus sympa »
« J’aime bien décompresser, dédramatiser un peu les interviews. Sinon, c’est toujours stéréotypé, formaté. On est toujours à dire la même chose. Comme il y en a qui sont plus forts que moi, qui parlent mieux de foot, je suis allé sur un autre terrain. Faire le con devant le micro, c’est toujours plus sympa. Si je vanne à Bordeaux ? Tant que je ne marquais pas, je restais en retrait. Maintenant que j’ai marqué, je peux me lâcher. Ça commence. Faire sourire Francis Gillot ? Mais il y arrive ! Comme moi. Les gens voient bien que je suis un mec qui sourit tout le temps, que je suis un bon vivant. Je me lève le matin pour aller jouer au football, c’est quand même sympa, non ? J’avais l’image du mec qui mettait l’ambiance à Paris. Depuis tout petit, je suis comme ça. Déjà, sur mes carnets de notes, il y avait écrit : « Bon élève, mais s’amuse à faire des jeux de mots ». «
L’ex du Havre et du Paris Saint-Germain confie aussi ne pas
comprendre pourquoi certains de ses collègues footballeurs se mettent
une pression particulière par rapport aux fameuses notes qu’ils
récoltent dans la presse après les matches. Un sujet qui est donc, visiblement, bel et bien évoqué dans la vie d’un groupe.
« J’accepte ce qui est écrit dans les journaux. Aujourd’hui, je ne comprends pas comment les mecs peuvent, par exemple, encore être touchés par les notes dans L’Équipe. Je leur dis à chaque fois : « Mais vous croyez vraiment que les Zlatan ou les Thiago Silva regardent le journal pour savoir combien ils ont eu ? faut vous réveiller… Vous êtes footballeur pro. Vous êtes assez grand pour savoir quand vous avez ou n’avez pas fait un grand match. C’est quoi le délire ? Si tu n’as pas fait un bon match, n’ouvre pas le journal ! ». C’est fou comme un tout petit truc comme ça peut faire cogiter. »