Cheick Diabaté : « Si je suis mes anciens clubs ? Oui, obligatoirement ! »
En interview sur ARL, ce soir, dans ‘Top Girondins‘, l’ex attaquant du FCGB, Cheick Diabaté, parle du club actuellement, avant un Bordeaux – Metz (5ème journée de la Ligue 1 2019-20) qui opposera deux de ses anciens clubs. Le géant buteur malien, au tempérament toujours aussi doux, réaffirme encore, aussi, son fort attachement à Bordeaux et son envie d’y revenir :
« Mon passage à Metz ? Il s’est bien passé, j’ai adoré ce club. J’aime beaucoup Metz – la prononciation du nom de la ville ? Oui, je dis ‘Metz’ comme vous, mais c’est car je garde mon accent africain (rire) -, et je respecte ce club, qui m’avait bien accueilli quand j’étais en Turquie et que je voulais revenir en France. Metz savait que j’aime beaucoup la France, alors j’ai voulu les aider à se sauver. (…) Si je suis toujours les résultats de mes anciens clubs ? Oui, obligatoirement, surtout Bordeaux et Metz, mais même Ajaccio. Et quand je joue à la Playstation je prends aussi ces équipes. Bordeaux, j’y ai passé tellement de bons moments, j’y ai trop de bons souvenirs… Je me renseigne à chaque fois sur leurs résultats, j’appelle aussi des amis pour avoir des infos sur le club. Mon pronostic pour samedi ? Sincèrement, j’aime plus Bordeaux, donc j’aimerais bien qu’ils gagnent, mais je ne veux pas que Metz descende en Ligue 2, car c’est un club de Ligue 1. Alors je vais dire 1 à 0 pour Bordeaux, mais je ne sais pas trop…
(…) Le Bordeaux actuel ? Je souhaite vraiment à Bordeaux de gagner plein de matches, car ce club et cette ville méritent d’être bien classés, alors je dis à mes amis les joueurs de se battre pour le club, la ville et les supporters. Même si je ne suis plus à Bordeaux, je suis toujours avec eux. Pour moi, Bordeaux, c’est… J’aime trop. Je n’ai pas de mots, c’est trop dur de vous expliquer, de décrire. Avec mes anciens coéquipiers, on s’appelle encore un peu, mais pas trop quand même… Enfin, le plus important c’est que le respect et l’amour entre nous soient restés, même si en réalité on ne s’appelle pas trop. Avec les voyages des uns et des autres, aussi, c’est dur, car on perd les contacts. Mais il faudra voir, un jour, pour tous se retrouver et au moins prendre un verre ensemble, à Bordeaux. Ce serait bien. »