Paulo Sousa : « L’équipe travaille tous les jours pour avoir ce contrôle »
(Très) exigeant, notamment avec son secteur défensif, comme sur la manière avec laquelle il veut que son équipe gagne, le coach des Girondins de Bordeaux, Paulo Sousa ; qui fut lui-même un ancien grand joueur de très haut niveau ; a insisté en conférence de presse sur ses attentes envers la ligne centrale du milieu de terrain.
« Contre Metz (2-0, la semaine dernière, J5 de L1), à un moment, l’idée était d’avoir un joueur de plus dans le milieu pour être plus proche des deux autres milieux, Aurélien (Tchouaméni) et Otávio. On voulait avoir plus de contrôle et des lignes un peu plus proches, mais ça c’est à améliorer. Nos ailiers et nos attaquants peuvent accélérer le jeu à tout moment, oui, mais on doit mieux gérer, être plus intelligents, savoir reconnaître quel est le bon moment pour accélérer et pour mieux finir. Car si tu accélères sans créer une solution, une situation de but, tu peux subir une contre-attaque. Notre équipe travaille tous les jours pour avoir ce contrôle, mais c’est surtout une question de mentalité, d’attitude, de pouvoir bien reconnaître pendant le match quand tu perds de contrôle et quand tu dois le reprendre, avec le ballon. On a des joueurs pour faire ça. Mon objectif, avec ce groupe de joueurs, il est de construire un processus, d’avoir une régularité dans les concepts de jeu, pendant tous les moments d’une rencontre : organisation défensive, organisation offensive, transitions… On doit avoir cette bonne maîtrise pendant tout le match. Mais pour ça, on doit encore beaucoup s’améliorer dans la mentalité et la concentration.
Je crois que face à Metz, on a beaucoup reculé notre ligne du milieu et qu’il a manqué beaucoup d’intensité au niveau défensif, après notre deuxième but. Il y a eu seulement Otávio qui a essayé de monter les lignes, de presser un peu plus haut et d’encourager tous les autres joueurs pour continuer de jouer avec cette intensité, rester en bloc. Mais un seul joueur, ce n’est pas suffisant. Donc après le second but, on perdait le ballon trop vite, après juste deux ou trois passes, et les distances entre nos lignes ont commencé à beaucoup augmenter. Mais ça, ce sont des choses qu’on travaille tous les jours, car on doit savoir maintenir bien les lignes, sortir de la pression, avoir plus le contrôle du ballon pendant le match et savoir quand changer la vitesse de notre jeu pour aller vers le but adverse. Si on ne maîtrise pas ça, on sera alors en difficulté, et surtout contre de meilleurs adversaires. »