Joe DaGrosa : « Je suis un pur produit de « l’American dream » »
En entretien pour le magazine économique ‘Forbes‘, le businessman dans l’âme et la figure de proue de l’actionnariat de fonds d’investissement américain de nos Girondins de Bordeaux, Joe DaGrosa, se confie encore sur sa vision d’ensemble.
« Je descends d’un père italien et d’une mère libanaise (il y a de ça quelques mois, DaGrosa révélait à Sud Ouest avoir été adopté à l’âge de 2 ans). Et j’ai grandi non loin du Bronx, à New York. Je suis un pur produit de « l’American dream », car j’ai gravi les échelons de la réussite sociale à force de travail et de volonté. Je suis à la tête, ou codirige, plusieurs fonds d’investissements parmi lesquels MapleWood Partners, 1848 Capital Partners et General American Capital Partners (celui avec lequel il a obtenu de l’argent des fonds King Street et Fortress afin de racheter le FCGB). Je suis également administrateur de la compagnie aérienne Eastern Air Lines.
(…) Nous avions conscience, en rachetant le club à M6, que nous continuerions à perdre de l’argent dès notre première année d’exercice et même au-delà. C’est un travail de longue haleine que d’assainir les finances d’un club de football. L’augmentation des droits télévisuels et le développement de nos revenus à l’international sont les deux composantes de ce chantier, l’objectif étant donc de devenir, à terme, moins dépendants de la vente des joueurs. Nous avons pris l’engagement vis-à-vis de la ville et des fans de laisser le club en meilleure santé financière que celle trouvée en arrivant. Mais pas seulement, puis nous remettrons Bordeaux sur la voie du succès sportif comme lors de ses années les plus fastes. L’an II ne fait que commencer et nous sentons une dynamique réelle à tous les niveaux. »
Par ailleurs, ce fan de Ronald Reagan (ex président, républicain, des États-Unis) et de Winston Churchill (ex premier ministre britannique), mais qui est déçu par l’actuel président de son pays, Donald Trump, réexplique qu’entre Bordeaux et lui c’est devenu plus qu’un simple business mais qu’il s’attache au club et à la ville :
« Je me suis pris de passion pour les Girondins et pour la ville de Bordeaux, si bien que je leur consacre beaucoup plus de temps qu’à mes autres activités outre-Atlantique ! Je commence à présent à envisager l’opportunité d’investir dans l’immobilier bordelais. »
La vision est donc bel et bien à long terme pour Joseph DaGrosa Jr.