Laurent Koscielny, la force tranquille, fixe le cap avant FCGB – PSG
En conférence de presse et pour les médias du club, Laurent Koscielny, la nouvelle assurance défensive des Girondins et le ‘grand-frère’ de l’équipe, pose les choses calmement avant le Bordeaux – Paris Saint-Germain de tout à l’heure (J8 de la Ligue 1 2019-20). Clamant, encore, sa joie d’être Bordelais, l’ancien capitaine d’Arsenal aux 51 sélections en A avec la France redit que le FCGB ne se met pas une grosse pression pour jouer la qualif’ en Europe mais avance petit à petit. Entre humilité, ambitions, et rôle de leader assumé, le discours est fluide :
« Je me sens bien aux Girondins, sur et en dehors du terrain. Je suis très content d’être ici, je ne me suis pas trompé en signant à Bordeaux. Je suis très heureux avec mes coéquipiers, le club, et tout se passe bien. Depuis mon arrivée, j’ai été super bien accueilli par tout le monde. Ma famille et moi sommes très heureux à Bordeaux. On ne s’est pas trompé, et pour l’instant ce n’est que du positif, alors pourvu que ça dure. J’apprends encore à découvrir le club, aussi, mais là mon premier mois ce n’est que positif, sur le terrain et en dehors. Tout le monde est content.
(…) Contre Paris, il ne faut pas avoir peur. Ils vont attaquer, avoir des opportunités, ça c’est sûr, mais on devra leur laisser le moins d’espace possible et rester bien compacts défensivement. Et après, quand on aura le ballon, il faudra aussi savoir se lâcher, montrer qu’on a du courage pour bien aller de l’avant et afficher nos qualités offensives afin de les mettre en danger.
(…) Moi, dans cette équipe, je suis là pour partager ce que j’ai vécu dans ma carrière. Car c’est comme tout : il faut réussir à partager aux autres joueurs ce que j’ai appris au quotidien. Des petites choses tactiques, puis du placement, comment défendre en un contre un… Voilà, c’est des petites choses, mais ça permet de progresser dans une carrière. Ici, il y a de jeunes joueurs, qui ont leur carrière devant eux, mais il faut continuer de travailler et j’essaye de leur apporter ce petit plus pour qu’ils soient le plus mature possible et qu’ils aient les meilleures performances possibles pour l’équipe.
(…) Notre challenge, avant Paris, sur les trois derniers matches, était de prendre le maximum de points et on s’était fixé un minimum de sept points contre Metz, Brest et à Amiens. On les a obtenus et on arrive donc face au PSG avec beaucoup plus de confiance et de sérénité, par rapport aux points pris et au classement (5èmes, 12 unités). Si on avait perdu contre Amiens, jouer face à un Paris revanchard, qui a perdu face à Reims, aurait été compliqué ; mais là on est très satisfaits et fier de nos trois derniers résultats. Le PSG, ce n’est pas un match que j’avais coché en venant ici. Paris, ce n’est pas notre championnat, car nous on est en reconstruction et donc notre championnat c’est Nantes, Amiens etc. On ne va pas dire qu’on joue l’Europe cette année. Le PSG est un très grand club, programmé pour tout gagner, alors les affronter on le veut tous, chaque joueur. Nos résultats du moment nous permettent d’aborder ce match avec beaucoup de sérénité et d’être libérés, donc à nous de prendre du plaisir sur le terrain, de défendre ensemble et de ne pas avoir peur d’attaquer. L’état d’esprit est là, on a envie de bien travailler et de jouer bien ensemble, c’est positif. Après, il faut rester humbles et les pieds sur terre, surtout avant de jouer Paris, car on sait qu’on va beaucoup défendre, d’abord, et qu’il faudra être prêts à souffrir ensemble… Et ensuite, si ça va et qu’on est solides, on sait qu’on peut leur faire mal devant, avec le ballon. »