Saivet : « En bas et d’où elle vient »

Sur le plateau du « Club House » de Girondins TV (S’abonner version web ou version TV), le polyvalent offensif des Girondins Henri Saivet est revenu sur plusieurs sujets. Tout d’abord, la fameuse danse qu’il effectue avec ses coéquipiers pour fêter les buts, puis la façon dont il parvient à marquer souvent de la tête (4 de ses 8 buts cette saison le sont du crâne) et la nouvelle réussite girondine sur les penaltys. Enfin, il continue de dire que l’Europe est possible pour l’équipe bordelaise, pourtant toujours en quête d’une série de victoires depuis le début de l’année 2014…

« En fait, c’est une danse que faisaient Thierry Henry et Emmanuel Adebayor quand ils marquaient à Arsenal.  Avec
Lamine, quand on était en CFA, on se disait qu’on la ferait quand on
marquerait, et c’est resté. Depuis, toute l’équipe a adhéré.
Puis
elle n’est pas très compliquée…  Mais vu ma blessure à l’adducteur, je
ne vais pas prendre le risque de vous la faire. Francis (Gillot) ne
serait pas content.  Surtout pour une danse… »
« Pour les têtes, c’est « En bas et d’où elle vient », Jean-Louis Gasset (adjoint de Laurent Blanc NDLR) nous l’a assez répété.  Et quand on en discute avec les gardiens, ils nous disent que dans cette zone, c’est quasiment impossible à aller chercher. »

« On travaille les penaltys (cette saison, Bordeaux a marqué 6 penaltys sur 6 obtenus). A chaque fois, en fin de semaine, on va en tirer. On a plusieurs tireurs possibles donc on essaye d’entretenir la dynamique. On tire tous après l’entraînement et si on rate on recommence, pour terminer sur un but. Comme ça, en match, on est prêt. Il y a 2-3 ans on en a raté 3 ou 4, ça nous a coûté des points. Ça marche bien cette année sur cet exercice donc on va continuer à les travailler. »

« On va tout faire pour essayer de se rapprocher des 5 premières places sur les 8 derniers matches. L’objectif c’est toujours de se qualifier pour l’Europe. Ça sera très dur, mais on l’a fait il y a deux ans en terminant sur une grosse série de victoires. On en est capable, à nous de le faire. Régularité, motivation et détermination feront la différence. Du banc, j’ai vu que contre Nice on avait le souci de produire du jeu, de repartir de derrière même si c’est parfois laborieux. On avait perdu ça ces derniers temps. L’équipe est en progrès, des joueurs reviennent, comme Jussiê. On va avoir besoin de tout le monde.  A partir du moment où on fait ce qu’il faut sur le terrain, on est en mesure de revenir sur les 5 premiers. Il nous faut une série de 3 ou 4 victoires pour nous replacer et rendre la fin de saison intéressante. Pourquoi ne pas commencer à Nantes ? Au match aller, ils nous ont mis 3-0, mais ce sera différent cette fois. »