François Kamano : « Partir comme un voleur n’était pas dans mes projets »
Retrouvant un peu de temps de jeu avec les Girondins, l’ailier François Kamano (23 ans, sous contrat jusqu’en juin 2021), actuellement en sélection de Guinée pour jouer des matches amicaux contre les Comores et le Chili, a expliqué au média Foot224 comment s’est passé son été mouvementé à Bordeaux, où il est finalement.. resté, alors que son départ était pourtant plus que possible, vers l’Italie :
« Depuis le début du mercato, je ne me suis pas exprimé là-dessus. J’étais serein, tranquille. Je pense que mes agents étaient là et faisaient le boulot, mais qu’il y a eu quelques complications. Après, tout ce qui est hors du terrain, ce n’est pas moi qui le gère… Moi, j’étais là et j’essayais d’être bon à l’entraînement et de garder les pied sur terre, surtout. Si je voulais partir ? Oui, peut-être, mais pas n’importe comment. Tout allait bien, ce n’est pas comme si tout était mal à Bordeaux. Je pense donc que ce n’était pas le bon moment ou pas la façon, la manière, de partir. Je ne voulais pas partir comme ça, car après ces trois années passées, je pense que tout se passait bien, et partir comme ça, comme un voleur, ce n’était pas dans mes projets.
La reconnaissance de Bordeaux envers moi ? Je pense que tout cela, tout mon traitement, il est dû à mes performances. Après, si je suis bon sur le terrain, ça suit derrière. Aujourd’hui, c’est à moi de rehausser mon niveau de jeu et ensuite tout ce qui est au niveau du club et des supporters va suivre derrière. C’est vrai que, ces derniers temps, il y avait un peu de complication, mais tout cela est en train de se remettre dans l’ordre avec le temps de jeu que je recommence à avoir au sein de l’équipe, donc je pense que ça devrait le faire. Aujourd’hui je joue à un poste où j’essaye d’apporter, surtout défensivement et collectivement, à l’équipe. Donc si le coach me trouve bon à ce poste, j’essaye de donner le maximum de moi-même.
(…) Si j’ai été impacté psychologiquement et que tout ça a gêné mes performances ? Oui, un peu. Après, je ne vais pas rester là-dessus. Un sportif de haut niveau, il a des moments de ce genre, ça peut t’arriver dans une carrière. Après, il faut s’adapter, il faut savoir se relever et remettre tout à zéro pour essayer d’avancer. J’essaye de positiver les choses. De Bastia je suis à Bordeaux, où j’ai fait trois saisons plutôt pas mal, parce que j’ai toujours figuré parmi les meilleurs buteurs de ce club. Donc tout ça je dirais que c’est un plus pour moi et là je continue à apprendre. Je sais qu’avec le temps et le travail, tout ira bien. »