« Le Décrassage de Luis » unanime quant au sort de Bordeaux en fin de saison
Cela fait plusieurs matchs que Bordeaux produit des prestations convaincantes cette saison. Quatrièmes avec vingt-deux points après 14 journées de Ligue 1 en 2019-20, il est donc forcé de constater que les hommes de Paulo Sousa sont performants en championnat.
Dans son édition d’hier soir, l’émission « Le Décrassage de Luis » (beIN Sports) s’est demandée si Bordeaux pourrait finir sur le podium en fin de saison. La réponse est non, pour la totalité des journalistes et consultants présents :
Bruno Cheyrou : « Non. C‘est bien ce qu’ils font mais je ne pense pas que ça va durer encore très longtemps. Je pense qu’il manque trop de choses pour que, véritablement ils puissent poursuivre sur cette série-là. Ils ont un maximum de réussite, ils en profitent et tant mieux pour eux mais je ne les vois pas sur le podium. Après, ils seront sûrement pas très loin, peut-être sixièmes, septièmes ; mais pas sur le podium. »
Patrice Ferri : « Je suis assez d’accord avec Bruno, sur l’idée du classement à proprement dit. Je pense que des équipes peuvent être plus solides sur la durée. Alors après, la petite porte qui peut s’ouvrir c’est si certains continuent de tousser un peu, comme Saint-Étienne tienne par exemple, mais je pense qu’il y a trop d’inconstance pour pouvoir imaginer un podium. »
Julien Chaput : « Cette équipe de Bordeaux a montré hier beaucoup de caractère face à Monaco (2-1) et c’est ce qu’il m’a plu. Maintenant, je pense qu’il n’y a pas suffisamment de talent à mon avis pour être sur le podium. Maintenant, quand on voit le peu d’équipes qui arrivent à enchaîner des séries, on se dit que cette Ligue 1 est bizarre et que ça peut peut-être finir par le faire. Mais à priori je dirais non. »
Luis Fernandez : « C’est de mieux en mieux, oui, on va dire, mais il leur manque quelque chose qui est primordial. L’état d’esprit est parfait, on les sent dans l’engagement, dans l’intensité, mais dans la finition il manque des éléments ô combien important pour marquer ces buts. Par exemple, tu prends Marseille qui ont Benedetto, cet attaquant, ce profil qui n’est pas présent à Bordeaux. Il y a eu ce changement de système, l’année passée tu avais François Kamano qui jouait sur un côté qui était hyper décisif, là cette année tu le vois sur le couloir droit ou gauche. Je trouve que sur le plan offensif il y a des manques. Et c’est ô combien important, parce que tu as beau avoir l’état d’esprit, l’envie ; tu sens que les joueurs répondent par rapport à ce que l’entraîneur veut mettre en place, ça se voit. Mais dimanche, sans cette faute de main de Slimani, ce penalty, Monaco avait peut-être le match en main. Puis il ne faut pas oublier qu’à l’intérieur au sein du club, il y a des problèmes. »
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