Christophe Dugarry : « Cette situation m’attriste mais c’était inéluctable »
Sur RMC, l’ex attaquant bordelais Christophe Dugarry a réagi, à chaud, au fait que Bordeaux – Nîmes (J16 de Ligue 1) ait dû être stoppé quelques minutes car les Ultramarines n’avaient pas pu mettre une banderole au Virage Sud et que certains étaient donc restés sur la pelouse, pour protester contre la censure de la direction d’un club en plein conflit(s) de tous les côtés.
« Tout ça me rend triste, on ne peut pas se satisfaire de cette situation, mais elle était inéluctable. Quand tu fais autant de mauvais choix, et que le club est entre ces mains-là… J’en veux à M6 et puis à la Mairie, même si eux ils n’ont pas de pouvoirs car c’est du privé, car il fallait jeter un œil plus attentif à ces repreneurs. Car là si ça se trouve le club sera rétrogradé en Ligue 2 dans 6 mois par la DNCG et ça peut aller loin si le club n’est pas revendu. Ce club est historique, Bordeaux est une ville de foot… C’est terrible ! Comment on a pu vendre à ces gens-là ? (…) Les supporters, qui restent pacifiques et qui ne sont pas là pour être toujours sympas avec la direction, ont le droit de s’exprimer et les banderoles sont leur moyen d’expression. Et Longuépée ? Le président Frédéric Longuépée avait là l’occasion de se montrer, de communiquer, mais il est invisible. Je ne vois pas comment le conflit peut se terminer jusqu’à une revente, même si ce ne sera pas dans 3-4 mois. Mais ce Longuépée, je ne sais même pas s’il vit à Bordeaux et je crois qu’il s’en fiche de ça et qu’il n’a pas envie de communiquer. Il n’y a aucun respect de sa part. Mais c’est pourtant son rôle de président de représenter le club, d’être présent, d’apaiser les tensions. »