Des résultats financiers encore pire en 2014 pour les Girondins
Contacté par Sud Ouest, Jean-Louis Triaud s’est exprimé sur la publication des résultats économiques des Girondins de Bordeaux à l’issue de la saison 2012/13 par la DNCG cette semaine.
Pour le Président des Girondins, il n’y aura « Pas de miracle » : les résultats à l’issue de la saison 2013/2014 seront « encore pire » que ceux de la saison 2012/2013 (7,7 millions d’euros de pertes sur l’exercice 2012/2013).
Avec un budget bâti sur une 7ème place en fin de saison, les Girondins n’ont donc pas beaucoup de marge de manœuvre. D’autant que les effets de la première place acquise en 2009 et du titre de champion s’estompent dans le calcul (sur 5 ans) des droits télés… De même, le mauvais parcours en Europa League cette saison, par rapport à celui de 2012/13, risque de peser sur les comptes, tout comme l’entrée en vigueur de la taxe à 75%, qui devrait coûter 3,5 millions d’euros au club marine et blanc.
Quand à la masse salariale, elle reste quasiment inchangée comme le déclare Triaud dans l’article de Sud Ouest :
« Nous avons à peu de choses près les mêmes contrats que la saison dernière, il n’y aura rien de miraculeux en 2013-2014. »
Alors que dire pour 2014/2015 ?
La non reconduction de certains contrats renégociés au temps de la Ligue des Champions (avec les salaires qui vont avec…) et qui arrivent à échéance en juin prochain pourraient permettre de diminuer une masse salariale conséquente et résorber quelque peu le déficit.
Toutefois, l’absence de compétition européenne, la taxe à 75% et une diminution programmée des droits TV avant l’entrée en vigueur du contrat 2016/2020 risquent de compliquer la tâche des Girondins.
M6, l’actionnaire principal des Girondins, va devoir mettre la main au pot, comme il l’a fait chaque été depuis 2010, pour combler le déficit des Girondins et leur permettre de passer l’obstacle de la DNCG.
Y aura-t-il, en plus de cet effort, une rallonge supplémentaire pour renforcer l’effectif ? Jean-Louis Triaud répond :
« C’est l’actionnaire qui décidera ce qu’il peut supporter mais la priorité reste d’être compétitif en se rapprochant le plus possible de l’équilibre financier. On y travaille. »