Igor Lewczuk : « Bordeaux n’avait pas les connaissances pour me soigner »
Retourné en Pologne et au Legia Varsovie cet été (23 matches et 1 but cette saison), l’ex défenseur des Girondins, Igor Lewczuk (34 ans, 55 matches et 1 but au FCGB entre 2016 et 2019), avait parlé au site officiel de son club, en fin d’année dernière, pour retracer sa carrière et revenir sur son expérience. Parlant, notamment, de ses blessures, il tacle quelque peu le staff médical des Marine et Blanc…
Extraits :
« Je ne veux pas blâmer les autres, mais la sensibilisation au football dans ma vie est apparue assez tard. Le début de ma carrière a été sur le tard, mais il n’y avait pas trop de modèles pour s’inspirer. Ou peut-être qu’il y en avait, mais que je ne voulais pas les écouter… (…) Ma première saison en France a été vraiment sympa. Trois jours après mon arrivée, j’étais déjà sur le banc lors d’un match à l’extérieur, contre Lyon (victoire 3-1 du FCGB, NDLR). Puis un mélange de ma chance et de la malchance des autres m’a permis de m’installer dans la composition de départ. Dans ce match contre Lyon, le défenseur central (Grégory Sertic) avait subi une blessure, alors qu’il avait marqué un but à l’époque. J’ai donc commencé à jouer, j’étais content de moi, ma santé était bonne et les résultats étaient vraiment bons. Nous avons pris la sixième place du championnat, nous avons atteint la demi-finale de la Coupe de la Ligue, où nous avons été éliminés par le PSG, et les quarts de finale de la Coupe de France.
(…) Mes blessures, ce sont des blessures qui se sont soignées en Pologne en une semaine. J’ai eu un certain inconfort – et même une blessure dont le personnel médical ne savait pas exactement quoi faire -, donc j’ai dû retourner en Pologne et en 50 minutes, j’ai été guéri. Je suis rentré à Bordeaux après une semaine et je me suis entraîné tout de suite. Il ne s’agissait donc pas de blessures nécessitant une longue pause. C’est difficile de comparer les staffs médicaux, car je ne sais pas comment c’est dans d’autres clubs en France. Donc je suis loin de généraliser et je ne veux pas me plaindre non plus, car des gens formidables travaillaient au sein du personnel bordelais. Mais mes blessures ne se soignaient pas en France et se sont vite soignées en Pologne. Je ne pense pas que quelqu’un ne voulait pas me soigner, mais plutôt qu’à Bordeaux il n’y avait pas les connaissances appropriées et qu’au lieu de l’avouer plus tôt on a testé différentes méthodes sur moi. Mais aucune n’était efficace. »
Traduction faite par nos soins