Florian Brunet : « Les socios ? On ne peut pas comparer France et Espagne »
Finissant son intervention de lundi, dans ‘Le Talk‘, sur WebGirondins, pour faire le point sur la crise du moment (‘King Street Out’), Florian Brunet, porte-parole des Ultramarines, s’est vu demander si l’avenir n’était pas, pour les ultras en général, de devenir ‘socios’ des clubs qu’ils supportent, pour pouvoir ensuite mieux agir dans la gouvernance de ces derniers.
La réponse de Florian Brunet concernant ce sujet assez intéressant :
« Si nous voudrions être comme des socios, pour prendre des décisions au sein du club ? C’est un débat qu’il faut avoir. Maintenant, la France n’est pas l’Espagne. En France, les groupes ultras ont une importance tout autre qu’en Espagne, où déjà ils y en a très peu, car ce n’est pas du tout le même schéma. Effectivement, en Espagne, les socios marchent pas mal, mais c’est là un contexte totalement différent. En France, les Ultras ont une place prépondérante. Après, il y a toujours le débat ‘vrai – faux supporters’, mais c’est pas ça le débat. Sauf qu’à un moment donné quelqu’un qui se déplace, qui est abonné, qui s’investit et donne de son temps pour le club, etc… il faut prendre en compte cet investissement. En tout cas, le débat en est à sa genèse, au tout-début, et moi tout ce que je peux vous dire c’est qu’on ne peut pas comparer la France et l’Espagne.
En France, la place des groupes ultras marseillais, stéphanois, nantais et bordelais, elle n’a absolument aucun équivalent en Espagne. Donc c’est très difficile de transposer le système espagnol au système français. Et moi je suis plus attiré par le système allemand. Puis, comme je l’ai déjà dit et comme je le répète, notre bénévolat et notre indépendance, c’est notre honneur. C’est fondamental. »
Retranscription faite par nos soins