B. Fievet : « Les envies de Sousa de partir sont chaque jour plus fortes »
Menant un projet « global » autour du rachat des Girondins de Bordeaux à King Street, l’homme d’affaire (et supporter) Bruno Fievet a à nouveau utilisé le réseau social Facebook – où il est très accessible et répond aux supporters, favorables ou non à ses déclarations – pour donner ses avis et infos sur le FGCB actuel.
Le post de BF :
« Ce que je dis sur Paulo Sousa et Eduardo Macia, c’est qu’ils sont l’héritage de GACP. Ceci signifie que lorsqu’on prend PS on lui promet 80 millions. On sait ses exigences et on ne lui fait que des promesses. Aujourd’hui, PS n’est pas heureux au club. Ses rapports avec son président et avec Mr Macia ne sont pas très bons, c’est un secret pour personne. Ses envies de partir sont chaque jour plus fortes. Cela n’enlève en rien ses qualités d’entraîneur, de communiquant, ses idées. Mais tous les pro Sousa s’accordent à dire qu’il lui manque la matière, c’est à dire les joueurs. C’est sûrement illusoire de penser qu’il les aura la saison prochaine, ce qui va donc creuser le fossé entre direction et staff. Pour Eduardo Macia, le constat est le suivant : pourquoi faire venir un directeur sportif avec un réseau si incroyable si vous ne lui donnez pas les moyens financiers d’utiliser ce réseau ?
Après, vous avez raison, des conneries j’en dis et j’en dirai encore. Vous avez raison, je ne donne pas les éléments de mon projet, juste les grandes lignes et mes motivations. Pourquoi ? Car révéler les noms d’entraîneurs, de la cellule de recrutement etc, ce serait mettre en situation délicate ces personnes qui sont pour certaines en poste. Je m’expose beaucoup (trop) à titre personnel, ce n’est pas pour exposer les autres. Si je m’expose, c’est pour une seule et simple raison : mon cas personnel n’a aucune importance. L’important, c’est que les Girondins retrouvent leur grandeur. Il n’aura échappé à personne que le bilan social de l’après M6 est inquiétant. Est-ce que l’on pourra supporter ce climat encore 2-3 ans ? Moi j’en doute. Alors, que ce soit moi ou un autre, peu importe. Seule l’institution compte. »