Gillot règle ses comptes avec la presse
Présent en conférence de presse, Francis Gillot a évoqué le match face à l’OM (un peu…) et a surtout réglé quelques comptes avec la presse.
« Je n’en sais rien si ce Bordeaux/OM est mon dernier match à domicile. Comment vous le savez, vous ? Moi, je ne vais pas encore communiquer là-dessus, ce n’est pas mon problème. Si c’était mon dernier match, ça ne me ferait rien non plus. Je ne suis pas sentimental comme vous le pensez. Ne vous inquiétez pas, parce qu’avec tout ce que j’ai pris dans la gueule depuis le début de l’année, avec toutes les conneries que j’ai lues, tous les mensonges, il y a longtemps que j’aurais disjoncté et j’en ai vu des mensonges depuis le début de l’année. Moi, j’ai une carapace, ne vous inquiétez pas, il n’y a aucun problème pour moi. Le métier m’a blindé par rapport à tout ce que j’ai lu comme connerie sur moi. Il n’y a plus rien qui me fait quelque chose. Peut-être à ma famille, mais pas à moi. »
« J’évoque ces mensonges parce que ça me fait rire. Faire quatre-cents matches, plus cinquante matches de coupe d’Europe, qualifier six fois l’équipe pour une coupe d’Europe et quand je n’étais pas en coupe d’Europe, il fallait que je sauve un club avec mon staff, avec tous les défauts que j’ai vus dans les journaux, put…, chapeau ! Avec tous les défauts que j’ai ! Excusez-moi, mais franchement, je me tire un coup de chapeau puisque je suis tout seul à le faire ! Un démenti ? Mais je n’ai pas eu de droit de réponse. Ça a commencé avec Marange (qui a déclaré que Gillot « n’aimait pas les Bordelais » notamment NDLR), ça a continué avec Modeste. Prenez les mecs qui ne jouent pas, vous les interrogez sur le coach… Evidemment ! C’est trop facile. Je connais les ficelles, je ne vais pas démentir toutes les rumeurs. »