David Terrier : « On va rentrer dans des situations très complexes »
Dans l’After Foot, sur RMC, David Terrier, le vice-président de l’UNFP, a évoqué une nouvelle problématique qui se posera sans doute au sujet des contrats de joueurs qui se terminent en juin, mais aussi au sujet des joueurs prêtés.
Rappelons qu’aux Girondins de Bordeaux, Youssef Aït Bennasser, Paul Bernardoni, Over Mandanda, Alexandre Lauray, Aaron Boupendza, Alexandre Mendy, Michaël Nilor ou encore Ibrahim Diarra sont concernés. C’est là un des nombreux problèmes que devra régler l’UNFP, même si, apparemment, le syndicat des joueurs ne se trouve pas être focalisé à 100% sur ce point-là, en cette période de crise sanitaire :
« Le problème des fins de contrat ? On a posé le problème, bien évidemment, et pour l’instant nous n’avons pas la réponse, si ce n’est qu’il faudra passer par des accords, des avenants, pour faire des extensions ; mais si le joueur le souhaite. Il y a aussi le problème des joueurs prêtés. Par exemple, aujourd’hui, un joueur du RC Lens est prêté à l’AC Ajaccio. Qu’est-ce que vous faites si vous êtes président de Lens, que le joueur prêté à Ajaccio met tous les buts et que les deux équipes se retrouvent à la lutte pour la montée ? Il y a de vrais problèmes qui se poseront, il ne faut pas rentrer dans les cas particuliers, mais on est obligés, dès maintenant, d’y réfléchir et d’anticiper. Mais, pour l’instant, on n’en est pas là. On est sur le volet de la protection financière des clubs, car il y a une vraie détresse de la part de beaucoup de clubs et on le prend en compte, évidemment.
[…] On va rentrer dans des situations très complexes. Après, j’ai espoir que le championnat se termine fin juillet au plus tard. Je pense que la partie ‘Août’ va plus être réservée aux matchs internationaux, car il y a également quatre matchs à jouer, avec des droits TV en jeu, des droits TV qui reviennent à la Fédération Française, donc à tout le football y compris amateur. Il y a donc beaucoup de choses qui vont rentrer en compte, et à la fin chacun essayera de défendre son jardin. C’est malheureux, mais c’est la réalité aujourd’hui, et il faut l’accepter. »
Retranscription faite par nos soins