Jérémie Janot : « Jérôme (Prior) a un début de carrière similaire au mien »
Très bon en Ligue 2, cette saison, avec Valenciennes, l’ex gardien espoir de nos Girondins de Bordeaux, Jérôme Prior, a encore été vanté par son coach spécifique dans le Nord, Jérémie Janot, lui-même ancien pro (Saint-Étienne surtout) et fan de sa recrue de l’été dernier.
« Je dis chaque jour que j’entraîne des machines, mais il faut aussi que moi, qui mets 500-600 frappes par jour – même si ce ne sont pas que des tatanes -, je sois aussi au top physiquement, à 43 ans, pour être performant et proposer des séances de choix à mes gardiens afin qu’eux aussi soient bons. (…) Ma relation avec Jérôme ? Elle est top. Mais c’est une relation entraîneur – entraîné, et j’ai quand même cette particularité d’être un affectif, d’être quelqu’un qui a le contact facile. Donc je dis tout le temps que, même s’il y a une barrière entre mes gardiens et moi, j’essaye d’être le plus proche d’eux possible, car je sais que pour être performant, l’aspect mental et psychologique du poste il est hyper important. Comme j’ai été à leur place et que j’avais moi-même une relation père – fils avec mon entraîneur, Jeannot Dées, j’essaye de retranscrire quelque chose qui a marché avec moi. Comme moi j’ai le contact facile, et comme j’essaye de reproduire ce que Jeannot Dées m’a appris, j’ai une bonne relation avec Jérôme Prior. En plus, j’ai envie de dire que la relation se bonifie parce qu’il est ultra-performant. Mais surtout, voilà, Jérôme c’est un bon mec, il est travailleur, il est demandeur, il est curieux, et donc pour un entraîneur comme moi c’est intéressant. Une fois la séance terminée, on reste en contact, il me dit ce qu’il a aimé ou pas, on se met en garde sur comment tirent les joueurs adverses à venir. Du coup, on est tout le temps en contact. Jérôme est un gardien qui a un début de carrière similaire au mien : il a été en difficulté sur ses premiers matches, alternant le bon et le moins bon, puis il a eu l’humilité de redescendre en Ligue 2 et de venir avec le couteau entre les dents pour aller à la bataille. Et on peut dire que ça lui a bien réussi, donc on va espérer que ça continue. »
Retranscription faite par nos soins