Edson Mexer revient sur son but en finale de CdF promis au coach Stéphan
Pour Ouest-France, qui relaye là un live sur les réseaux sociaux, l’actuel défenseur central des Girondins de Bordeaux, Edson Mexer, revenait dernièrement sur sa saison 2018-19 très réussie avec Rennes, avant de venir (libre) au FCGB… où il a plutôt déçu en 2019-20. Le trentenaire mozambicain se souvenait surtout de son but en finale de la Coupe de France, gagnée par le Stade Rennais contre le Paris Saint-Germain (2-2, succès des Bretons aux tirs au but), ainsi que de sa belle relation avec Julien Stéphan, son dernier coach chez les Rouge et Noir.
« Le coach m’avait convoqué dans son bureau. J’avais un petit souci physique, je n’avais pas joué les derniers matchs avant cette finale au stade de France. Je lui ai alors dit que j’étais prêt pour cette Coupe, que j’allais tout donner pour la ramener à Rennes. Et je lui ai promis que j’allais marquer et qu’on allait gagner cette Coupe. On n’était que tous les deux, Julien Stéphan et moi, et cette anecdote est vraie, je lui ai alors fait cette promesse… Alors, juste après le match, je suis allé le voir pour lui dire : ‘Tu vois, coach, je t’avais promis !’. Et il m’avait répondu : ‘Oui, c’est magnifique ! Le Stade Rennais, toutes les Rennaises et tous les Rennais, sont trop contents grâce à toi’. À ce moment-là, je lui ai dit : ‘Merci pour tout’, parce que je savais déjà que j’avais un accord avec Bordeaux. Le coach Stéphan, il est incroyable… Je l’aime trop. Ça se passait très bien avec lui.
Ce but sur corner, je savais que j’allais le marquer, et c’est bien sûr le plus important de ma carrière, parce qu’il a permis de ramener la Coupe de France à Rennes, une ville merveilleuse, et au Stade Rennais, un club magnifique qui restait sur quarante-huit années sans gagner un trophée. Pour moi, ce but de l’égalisation à 2-2 a changé le cours du match, inversé le rapport de force. Le match a tourné, après ce but, on l’a dominé puis gagné aux tirs au but, car on était en confiance. Oui, c’est vraiment le but le plus important de ma carrière. (…) Dans toute ma carrière, 80 % de mes buts, je les ai marqués au premier poteau et de la tête. Là, je me souviens que j’ai vu le visage de Clément (Gernier) avant qu’il tire le corner et que je me suis dis : ‘Ouais, c’est là, c’est maintenant !’. Et j’ai su que j’allais marquer. »