Ulrich Ramé : « Cette équipe de France (2000) était humainement très saine »
Pour le compte de So Foot, l’ex capitaine et gardien de but de légende des Girondins de Bordeaux, Ulrich Ramé – actuellement sous le feux des critiques, comme toute la direction du FCGB, pour des affaires de gestion très farfelue -, aborde son vécu avec l’équipe de France. Comptant 12 sélections en A, il était dans le groupe vainqueur de l’Euro 2000 et a donc ce titre à son palmarès, même s’il n’a pas joué et était troisième gardien. Une situation sur laquelle il revient notamment par ces mots :
« Avant l’Euro ? On était sûrs de nos forces. (…) Ce qui change par rapport à 1998, c’est qu’on est l’équipe à battre, on est attendus. (…) Les Bordelais dans la liste ? Ce groupe de Bordelais (Christophe Dugarry, Sylvain Wiltord, Johan Micoud et lui) s’est constitué au fur et à mesure des rassemblements précédents, surtout après le titre de champion de France 1999, et c’est vrai qu’il a facilité mon adaptation. Même si ce n’était pas compliqué de s’intégrer dans cette équipe de France qui était humainement très saine.
(…) Le rôle de troisième gardien ? (…) Il faut être le plus solidaire possible avec les autres joueurs, avoir le bon état d’esprit, répondre présent aux entraînements, soutenir de manière informelle tel ou tel joueur individuellement… Tout en étant conscient qu’il faut se préparer à jouer. (…) À force de vivre en groupe, on cerne les hommes, et c’est ensuite plus facile. (…) Dans toute victoire, et je le sais pour avoir gagné d’autres titres, la notion de groupe est importante, qu’il s’agisse des titulaires ou des remplaçants. »
Après Ramé, les autres gardiens titulaires des Marine et Blanc, Cédric Carrasso (2009-17) et Benoît Costil (2017- ?), ont aussi été utilisé en Bleu, avec chacun une cape en A. Mais ils n’ont rien gagné avec la sélection, malgré une finale à l’Euro 2016 pour Costil, en tant que troisième gardien dans les 23 de Didier Deschamps.