L. Laslandes : « Il y aura toujours des polémiques sur ça (PSG – FCGB 99) »
Deuxième meilleur buteur (15 réalisations) de l’équipe cette saison-là et co-meilleur passeur (12 offrandes) de la Division 1 à l’issue d’un championnat très disputé au sommet, Lilian Laslandes a été un artisan important du titre de champion de France 1998-99 des Girondins de Bordeaux. Alors, sur RMC, ce samedi, et avec notamment les coaches Élie Baup et Éric Bedouet ainsi que son coéquipier offensif Ali Benarbia, il s’est souvenu du final, à Paris, et a calmé les mauvaises langues disant que le Paris Saint-Germain s’était laissé battre (2-3) par les Marine et Blanc pour ne pas que les Marseillais soient champions :
« Il y aura toujours des polémiques sur ces choses-là… Après, le fait que le Parc des Princes chantait ‘allez Bordeaux !’, ça oui, ça m’a surpris que les supporters parisiens chantent ça… Même nous, sur le terrain, ça nous a surpris. Mais quand on connait le contexte et les rivalités qu’ils ont entre eux, on le sait que les Parisiens préféraient que ce soit nous les champions plutôt que Marseille…. Mais sur le terrain, aucun de nous n’a pensé que c’était gagné. Même Ali – qui avait déjà dit qu’il partait au PSG la saison suivante -, il savait aussi que le match ne serait pas donné, qu’il allait falloir le gagner ; même s’il avait discuté avec les uns et les autres. Et on l’a gagné, on l’a fait.
Mais je pense que, sur toute la saison, quand on joue deux fois Marseille et que chez eux on fait 2-2 puis que chez nous on les bat 4-1, ce titre est totalement mérité. Enfin, ça c’est pour moi… Et du coup, je n’ai pas ressenti que le match à Paris était facile, ni que les Parisiens aient levé le pied. En fait, on n’a pas le temps de penser à ces choses-là. Et aussi, à la 90ème minute, quand on a cette occasion-là, à 5m du but ; si Bernard (Lama) doit laisser passer un but c’est celui-là, pas celui qu’il prend entre les jambes à la 92ème minute. En tout cas, des polémiques, on en entendra encore et on en a déjà entendues, mais les champions 99 c’est nous !«
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