King Street prêt à refaire une nouvelle lettre de confort pour la DNCG ?
Via 20 Minutes, l’économiste Pierre Rondeau, consultant pour RMC sur l’économie sportive et surtout footballistique, explique ce qui va se passer, d’un point de vue théorique et général, quand le FCGB ira (entre fin juin et mi-juillet) devant la Direction Nationale du Contrôle de Gestion pour l’examen classique d’intersaison par lequel chaque club passe.
« En gros, la DNCG veille avant tout à la solvabilité des comptes et non à la rentabilité pour le moment. Le club peut être endetté, année après année, mais ne rien craindre si derrière il renfloue (cf l’OM). Le risque, à Bordeaux, c’est que le fonds d’investissement King Street se désengage (même chose pour Fortress, l’autre prêteur au moment du rachat) et que les comptes ne soient plus solvables. Là, c’est sanction et relégation administrative. »
Cependant, d’après 20 Minutes, qui a joint « un proche » de KS, une nouvelle lettre de confort sera faire « si nécessaire » pour que l’actionnaire des Marine et Blanc se porte garant des dettes, même si ce serait en derniers recours et que la vente de joueurs resterait la ressource privilégiée pour générer de l’argent, et bouche le trou financier du club.
Tant que King Street et/ou Fortress seront engagés, au moins théoriquement, le club ne risquera rien de la part de la DNCG, qui aura la garantie d’au moins un fonds gérant plusieurs dizaines de milliards d’actifs est là, au cas où.