Bruno Fievet : « Je ne vis pas à travers les Girondins mais pour eux »
Cette semaine, Bruno Fievet, candidat plus que déclaré à la reprise des Girondins de Bordeaux – club qu’il supporte – quand King Street sera vendeur, a parlé à Gold FM. Si son projet semble ne pas convaincre ni KS ni la marie, lui croit en ses chances et précise que, au moins, il estime que sa médiatisation contribue à faire bouger les choses pour le bien du FCGB. Pour Fievet, à court terme, le bien du club passe déjà par un changement de président :
« Les Girondins, c’est quand même une belle galère (rire), un monument, du prestige. Il ne faut pas se cacher, présider les Girondins de Bordeaux me fait rêver. Clairement, si je voulais être tranquille je resterai le chef d’entreprise que je suis, pas de soucis, mais ce n’est pas ça qui m’anime. Je suis passionné, j’ai envie de vibrer chaque jour, de voir ce club évoluer, comme quand, plus petit, j’était supporter. Mais maintenant, j’ai envie d’avoir un rôle, d’être acteur et de participer à la réussite des Girondins. Mais ce n’est pas une fixation non plus et si, demain, un autre peut venir acheter le club et avoir des résultats je resterai supporter. Mais là, si je peux aider mon club, ce sera volontiers. Et si je ne peux pas, je n’en ferai pas une maladie. Je ne vis pas à travers les Girondins mais pour les Girondins. Je vis quand même bien sans eux, j’ai d’autres activités. En tout cas, pour moi les Girondins ne sont pas une galère, au contraire c’est un honneur d’avoir un rôle à jouer, même si aujourd’hui c’est comme agitateur, car des gens m’écoutent et que ça fait bouger les choses. Et comme aujourd’hui ça a besoin de bouger, tant mieux si au moins j’ai déjà ce rôle-là. Et si, après, j’ai un rôle de président, ce sera le rêve. Mais on verra plus tard…
Ce que je ferais si j’étais à la place de l’actionnaire actuel du club ? Je changerais de président. Mais là, c’est le chef d’entreprise que je suis qui parle, car je sais bien qu’il faut changer des choses. Aujourd’hui, les deux fusibles pouvant sauter sont Frédéric Longuépée et Antony Thiodet, car ce sont eux qui catalysent tous les maux des Girondins actuels. Après, si j’étais le président, Frédéric Longuépée, j’aurais un discours beaucoup plus apaisant. Je ne peux pas comprendre qu’il attaque les supporters en justice ou menace de le faire ou qu’il veuille se séparer de quelqu’un comme David Lafarge, faisant le lien entre le club et les supporters, ni que ça se passe mal avec des agents sur des contrats signés. Pour moi, quand on dit vouloir le dialogue, il faut le prouver, pas juste le dire mais aller discuter et accepter la critique, reconnaître des torts, car on y est tous sujets et moi le premier. L’ancien président, Stéphane Martin, l’a fait : c’était dur pour lui, surtout au début, mais il y est allé, il a été au local des Ultramarines, il en a pris plein la figure, mais un climat de confiance s’est instauré comme ça. Il faudrait donc qu’il mette les actes en face des paroles et viennent s’asseoir à la table des Ultras. Je ne suis pas sûr que ce soit encore possible, mais pour moi ce serait en tout cas les prémices d’un début de nouvelles discussions. »
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