Laurent Blanc : « Après la Coupe du Monde 98, je voulais arrêter (l’EdF) »
Après Bixente Lizarazu et Ulrich Ramé, c’est Laurent Blanc – dont le lien, contrairement aux deux autres, avec les Girondins est venu après, en tant qu’entraîneur – qui aborde ses souvenirs de l’Euro 2000, gagné par la France. L’ex grand défenseur se rappelle notamment qu’avant cet Euro et même les qualifs il avait songé à… prendre sa retraite internationale.
Propos tenus pour la chaîne YouTube de la FFF :
« L’Euro 2000, c’est un bon souvenir, beaucoup d’anecdotes, et aussi le fait de progresser après 98. On est deux ans après notre titre mondial et le groupe avait pas mal changé, notamment offensivement. Tout le monde est même unanime pour dire que le groupe de 2000 était supérieur, en qualité footballistique, à celui de 98. Le noyau était toujours le même, mais en qualité et surtout en potentiel offensif on avait trouvé des armes, avec des jeunes joueurs qui avaient et ont ensuite encore démontré un potentiel fantastique. Donc c’est, bien sûr, un très bon souvenir.
(…) Moi, après la Coupe du Monde, je voulais arrêter. J’avais déjà un âge certain et j’avais vraiment réfléchi à cette possibilité d’arrêter l’équipe de France, avec cette fantastique victoire en Coupe du Monde. Mais j’ai eu une discussion avec Roger (Lemerre), qui avait succédé à Aimé (Jacquet) comme le sélectionneur et m’avait rendu visite, à Saint-Étienne. Moi, dans ma tête, j’arrêtais, car… voilà. J’avais vécu des supers moments en Bleu, mais aussi des moins bons, donc j’avais fait le tour et je pensais que Roger il allait venir me voir pour me demander de continuer, de faire l’Euro, pour encadrer les jeunes, les super jeunes qui étaient là. Mais moi je ne voulais pas de ce discours-là… Et lui m’a dit qu’il voulait me garder car on allait gagner l’Euro ou au moins en avoir la possibilité, avec notamment nos jeunes. J’étais convaincu de ça déjà, mais Roger m’a tenu ce discours et m’a persuadé. On faisait partie des favoris, car on venait de gagner le Mondial, que notre groupe avait un peu évolué mais surtout bien évolué, mais l’Italie, les Pays-Bas et l’Allemagne étaient aussi de grosses équipes. Aussi, et surtout à cet Euro 2000, toutes les équipes étaient bonnes, donc c’était dur déjà de sortir de la poule… Mais j’étais convaincu qu’on pouvait gagner la compétition. »
En 97 capes en A, Blanc a marqué 16 buts en EdF.
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